Gustave DORÉ (1832-1883) Lot n° 29

MIROIR DANS UN CADRE, CIRCA 1875-1880 Miroir biseauté ovale dans un cadre en bronze doré Signé en bas à droite «Gve DORE» 103 x 63 x 29cm - 40.5 x 24.8 x 11.4 in. Signed lower right, oval beveled mirror in bronze frame with golden patina Provenance: - Tsarina Maria Féodorovna, Paris - Jean Cocteau, Paris - Edouard Dermit, Paris - Collection d'un grand amateur, Italie Bibliographie: - Adriaenssens, Werner et al. Roberto Polo: The Eye. Frances Lincoln Limited, Londres, 2011, oeuvre reproduit en page 186 de l'ouvrage. - Lehni, Nadine. Catalogue Gustave Doré. Strasbourg, 1983, p. 163, oeuvre répertoriée sous le numéro 161 de l'ouvrage (l'exemplaire conservé dans les collections du musée de Brou à Bourg-en-Bresse est reproduit). Un autre exemplaire de notre miroir est conservé dans les collections du musée de Brou à Bourg-en-Bresse. Il est décrit dans le catalogue Gustave Doré 1832-1883, Strasbourg, 1983, p. 163, catalogue n° 161. «Gustave Doré, en artiste prolixe, tenté par tous les modes d'expression, réalisa au cours de sa vie quelques objets appartenant au domaine des Arts Décoratifs. Il fit en particulier une pendule pour l'actrice Alice Ozi, et ce grand miroir qu'il avait conçu à l'origine pour Maria Féodorovna, épouse du Tsar Alexandre III. Le miroir de la Tsarine fut ensuite acheté par Jean Cocteau. L'exemplaire du Musée de Bourg-en-Bresse, provient directement de la famille de l'artiste. Les angelots agrippés à la draperie qu'ils soulèvent pour dévoiler le miroir évoquent les décors «à amours» des pendules et des psychés de style Louis XVI. Notre miroir vient directement des collections de la Tsarine Maria Féodorovna puis de Jean Cocteau, le grand écrivain français, poète, réalisateur, peintre et céramiste. Edouard Dermite hérita cet objet extraordinaire. Doré créa seulement un autre objet d'art décoratif, le Vase monumental qu'il exposa à l'Exposition Univ