Affiche Vous devez voir le second film de Leni... Lot 679

Affiche Vous devez voir le second film de Leni Riefenstahl, «Jeunesse Olympique», car la seconde partie de «Les Dieux du Stade» retrace dans le rythme admirable du premier film les épreuves les plus diverses, les plus passionnantes, les plus spectaculaires: Football, Escrime, Rowing, Boxe, Lutte, Gymnastique, Natation etc...»Les «Dieux du Stade» marchent sur deux pieds. Et on ne peut pas faire l'impasse sur ce film, sans perdre une grande moitié des Jeux, et cette superbe image. En 1936, les Jeux Olympiques d'été de Berlin, filmés de manière révolutionnaire par Leni Riefenstahl (1902-2003), donnent, après 18 mois de montage, svp, un film qui, au-delà de toutes considérations, est un chef d'oeuvre. C'est «Olympia» en allemand, «Les Dieux du Stade» en français. C'est une oeuvre très originale, et très esthétique, tellement bien, qu'elle reçoit en 1938, le premier prix de la Mostra de Venise. Là aussi, on pourrait discuter. Reste que ce long métrage d'une durée de 4h, est trop long. Il est donc commercialisé en deux versions: «la fête des peuples» et «la fête de la beauté». Si la première partie est forcément la plus connue, la seconde est aussi considérable, et son affiche est bien la plus belle. C'est aussi la moins connue, elle est pourtant signée d'un maître de l'affiche de cinéma, René Péron (1904-1972). C'est lui qui a imposé «King-Kong» sur l'empire State Building en 1933, c'est lui, qui magnifiera «Jours de Fête» en 1947. Ici, en 1938, il est au sommet de son art. D'où cette image joyeuse, colorée, pleine de mouvement, de vitesse, et de poésie, où l'on retrouve la vérité des Jeux. Oui, avec ce travail, les Jeux retrouvent enfin leur âme et leur charme. Surtout dans ce format spectaculaire, qui a miraculeusement traversé le temps. Et ce, dans un grand état de fraicheur remarquable. C'est une pièce de musée. De Musée du cinéma, du sport ou des Jeux Olympiques ? Entoilée en deux volets, pour mieux la présenter et la faire voyager, 3,2 x 2,4 m.