Gabriel TARDE (1843-1904) sociologue, philosophe et criminologiste. Manuscrit autographe signé, à Monsieur Jules Huret, 22 juillet 1898, et 5 L.A.S., Paris et Laroque-Gajeac (Dordogne) 1898-1902, à Jules Huret, au Figaro ; 16 pages in-4 (en partie découpées pour l’impression et remontées au papier collant), et 8 pages et demie in-8 ou oblong in-12, qqs enveloppes.
Il s’enquiert du sort fait à l’article écrit à la demande de Calmette, recommande de publier la traduction d’un article de Paolo Orano sur Bismarck, avoue avoir été « empoigné » par son questionnaire (22 juillet 1898), auquel il répond le même jour une longue lettre ouverte, à propos de l’affaire Humbert : « nous sommes en déveine bien plus qu’en décadence [...], pas plus pour les peuples que pour les individus, le bonheur ne va au plus digne [...]. Je commence par déclarer que, bien au-dessus de l’esprit et de la volonté, je place le cœur ; et la France est une nation de cœur, s’il en fut jamais »... Il promet un article sur « la psychologie de l’électeur, ou quelque chose d’approchant » (9 mai 1902), et prie Huret de patienter, pendant qu’il réfléchit au schéma d’enquête... On joint 3 cartes de visite autogr. ; un petit manuscrit autogr. de J. Huret présentant la lettre ouverte de Tarde ; et une lettre adressée à Huret au sujet de G. Tarde et de l’affaire Humbert...
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