Lahore la Mogole, 1994
Peinture sur papier.
Signée au dos.
H_77 cm L_54 cm
Provenance: collection privée
"Jean Cortot ne peint pas le monde. Il a raison, il n'existe pas. Comme l'homme, la nature ou le pont Mirabeau, le monde a commencé d'être dans le regard d'un poète. Que serait la mer sans Rimbaud, la souffrance sans Éluard, la Pologne sans Jarry ? Rien.
Où se trouvait Vérone avant Shakespeare, l'amour avant Ronsard, la misère avant Villon ? Nulle part.
L'univers est apparu peu à peu avec Ovide, Racine et Saint-John Perse.
La réalité naquit un jour de l'imagination. C'est ce vrai monde inventé que Jean Cortot peint. C'est le seul qu'il aime parce qu'il donne vie à l'esprit. Il le fait sien et le compose à nouveau. Créateur, le poète est créé à son tour par le peintre. C'est ainsi que le monde naît du monde. Émouvante, l'oeuvre de Jean Cortot nous le dit."
Jean-Michel Ribes, septembre 1991.
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