Traité du beau, où l'on montre en quoi consiste ce que l'on nomme ainsi, par des exemples tirés de la plupart des Arts & des Sciences. Amsterdam, François L'Honoré, 1715. In-12, veau fauve moucheté, triple filet, fer à la toison d'or aux angles et au centre, le même fer répété au dos, pièce de titre brune, tranches dorées sur marbrures (Reliure de l'époque).Édition originale de ce traité tentant de rationaliser la conception du Beau, dans les domaines des sciences, de la vertu, de l'éloquence ; la dernière et la plus importante partie, illustrée de 4 planches représentant des diagrammes, dont 3 dépliantes, concerne la musique et l'acoustique (pp.171-282), mais elle sera supprimée dès la seconde édition de 1724 pour être remplacée par un texte sur la beauté de la Religion. Mathématicien et philosophe suisse protestant, Jean-Pierre de Crousaz (1663-1750) fut gouverneur du prince Frédéric de Hesse-Cassel. PRÉCIEUX EXEMPLAIRE AUX INSIGNES DE HILAIRE-BERNARD DE REQUELEYNE, BARON DE LONGEPIERRE (1659-1721), auteur dramatique et bibliophile. Ces reliures, marquées du fer choisi par Longepierre pour marquer ses livres sont rares, surtout quand elles habillent des livres en français, la majorité d'entre elles recouvrant des textes latins et grecs. Exemplaire cité dans la liste Portalis (Longepierre). Il provient des bibliothèques Édouard Fournier (1881, n° 112), Escoffier (II, 1933, n° 35) et Henry Houssaye (1912, n° 58), avec sa carte de visite portant cette note autographe : À présent, nous sommes en règle. Défaut aux charnières.
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