Lettre autographe à Catherine Dolgorouki, « Katia » Dimanche 5/17 janvier 1869 4 pages in-8 à son chiffre couronné
10 h. 1/2 du matin. « Avant d'aller à la messe, où nos prières seront les mêmes », il a dévoré sa lettre. « Comment puis-je ne pas être heureux quand je me sens adorée par toi, comme moi je t'idolatre [...] tout se concentre en toi. [...] Je ne puis te cacher que ta [mot russe] éprouve une râge sans pareille de se retrouver dans sa pakobunka [coquille] et je prévois que nous n'aurons pas la force de rester sages ce soir ». 4 h. après midi, quelques mots au retour d'une visite de politesse... A 11 h. 1/2 du soir. « Ton mari se sent encore tout imprégné de notre délicieuse soirée et de nos bingerles délirants, dont nous avons de nouveau joui jusqu'au délire. [...] Mon adorable petite femme a été ce soir, depuis le commencement, une véritable dycir [douceur] », et il se sent « plus amoureux d'elle que jamais et heureux et fier de lui appartenir devant Dieu pour toujours. [...] Oui, tu as raison de dire que nous sentons tous les jours davantage que nous avons été créés pour nous idolatrer »... Lundi à 8 h. 1/4 du matin : « Bonjour, mon Ange, j'aurais très bien dormi, si je n'avais pas eu denouveau une quinte de toux, au milieu de la nuit [...] Oh ! que c'était bon ! Voila l'impression sous laquelle ton mari se trouve. Tu penseras à lui pendant la cérémonie, où il devra se tenir tête nue par ce froid ; et à 3 1/2 h. tu viendras le rechauffer »...
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