L.A., à la comtesse de Sabran à Paris; 1 page et quart in-8, adresse avec sceau de cire noire (brisé).
Belle lettre d'amour, intitulée: Le Grand Soudan d'Affrique à son esclave [allusion du poète à ses fonctions de gouverneur du Sénégal]. «Du haut de mon trone jay laissé tomber un regard sur ta poussiere et jay vu quelle produisoit des fleurs des fruits et des parfums délicieux, jay dit cette poussiere n'est point une poussiere commune elle est sans doute secouée du manteau decarlate de notre prophete et je la crois pénétrée d'une vertu divine. Cest pour quoi je daigne te combler de mes dons et teclairer de ma lumière. Les oiseaux les talismans la gomme precieuse lor les diamans les vases de jaspe les cuvettes demeraudes &c seront portés dans ton sérail par soixante et dix sept mille esclaves et tu beniras à jamais l'heure où l'oeil flamboyant de ton sublime sultan s'est arrêté sur ta poussière»
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