Jeune fille assise sur un tapis berbère. Grattage, encre de chine, aquarelle, signée et située «Marrakech» en bas à droite. 65 x 50 cm Durant les années 1934/1935, Majorelle renouvelle son inspiration et lors d'expositions à Rabat, Casablanca, puis à la galerie Charpentier à Paris, il présente de nouvelles compositions figurant les Beautés noires du pays Glaoua. Ces jeunes femmes descendantes des esclaves noires sont représentées nues, soit dans des activités laborieuses, soit comme ici au repos assise sur un tapis berbère dans une position méditative. Avec La jeune fille assise sur un tapis berbère, Majorelle élève le corps de la jeune africaine au canon de la beauté classique. Il associe de plus son brio de dessinateur habituel à la technique de la carte à gratter utilisée par les illustrateurs du début du XXème siècle ; demandant une grande virtuosité, elle consiste à inciser le dessin dans une surface préalablement colorée. Majorelle l'a également utilisé dans des paysages de casbahs (cf. Village de Montagne, Vallée de l'Ourika, collection particulière, catalogue Jacques Majorelle, Nancy 1999-2000, page 106).
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