LA JOCONDE - Signalement du vol survenu au Louvre,... Lot 354

LA JOCONDE - Signalement du vol survenu au Louvre, en 1911. Photographie 79,5 x 53,5 cm, représentant le tableau de Léonard de Vinci, collée sur un panneau de bois avec au dos six reproductions photographiques des empreintes digitales de son voleur présumé et une note manuscrite sur la reconstitution photographique du tableau en grandeur nature, signée du chef de l'identité judiciaire de la préfecture de police, Alphonse BERTILLON. Exceptionnel document concernant ce vol rocambolesque, qui tint en haleine la police, la presse et le monde entier pendant plus de deux ans... il y a cent ans ! Cette pièce, hors du commun, devrait intéresser tous les passionnés de La Joconde, qui sont légion à travers le monde. L'incroyable disparition. Le matin du mardi 22 août 1911 - le mardi étant le jour de fermeture du Louvre, réservé aux artistes - le peintre Louis Béroud venu faire une copie de l'oeuvre s'aperçut de sa disparition. La direction alertée entreprit aussitôt des recherches minutieuses dans tout le musée, mais on ne retrouva que le cadre et la vitre de protection du tableau, abandonnés sous un escalier dérobé. On avait volé la Joconde ! La panique absolue engendrée par la disparition du chef-d'oeuvre le plus célèbre du monde, conduisit le préfet de police Louis Lépine à dépêcher sur place le chef de la sureté Harnaud, une soixantaine de policiers et le criminologue Alphonse Bertillon. Alphonse Bertillon. Placé à la tête du service de l'identité judiciaire, Alphonse Bertillon avait réussi pour la première fois en France, en 1902, à confondre un assassin en relevant ses empreintes digitales sur une vitre brisée. Mais la comparaison de l'empreinte de pouce trouvée sur la vitre du tableau volé avec celles des 257 employés travaillant au Louvre ne donna aucun résultat. Le voleur n'était pas de la maison...ou presque! Vincenzo Peruggia, le voleur. Originaire d'un village de Lombardie, Vincenzo Peruggia était venu à Paris en 1905, où il avait trouvé à s'employe