CÉLINE, Louis-Ferdinand Lot n° 147

Mort à Crédit. Paris, Denoël et Steele, 1936. In-8, reliure plein maroquin noir, dos lisse, auteur titre et date estampés en lettres rouge (titre en grosses lettres), couvertures conservées - Reliure de Peter Reinhardt (tampon sec au second contreplat) - petites taches à la première de couverture, les 5 premiers feuillets tachés par le transfert de documents anciennement contenus dans le livre et manifestement ayant été collés (concerne: envoi, fx-titre, titre, dédicace, chanson de prison) - Tirage à 1012 exemplaires, celui-ci l'un des 117 H-C, n° LXI (un des 25 sur vélin pur fil). Notre exemplaire est enrichi d'un envoi remonté et collé sur la page de garde "A monsieur Knud Otterström Bien amicalement et en souvenir de son charmant accueil à Copenhague Avril 1939 LF Celine". Edition originale. Bien que la formule annonçant la présence des blancs (texte supprimé) ait été conservée, l'exemplaire, comme tous ceux marqués H-C, est complet du texte intégral. Autographe reproduit (vol. 2, p. 173) de l'ouvrage de référence de Gaël Richard, Eric Mazet, Jean-Paul Louis "Dictionnaire de la correspondance de Louis-Ferdinand Céline". Céline et K. Otterstrom s'étaient connus à Paris en 1934 (K. O. y avait obtenu son doctorat en pharmacie). Lorsque, en 1939, Céline vient placer son or à Copenhague, il est hébergé chez son ami. Lorsque, en 1945, les Destouches arrivent au Danemark, il est l'une des premières personnes que Céline contacte. A cette époque Otterstrom avait repris la pharmacie paternelle à Korsor. Et c'est par son intermédiaire que Céline est mis en contact avec Th. Mikkelsen qui deviendra son avocat. C'est encore par son entremise que des fonds venant des amis français (Daragnès) ou de la famille (Jules Almanzor) parviendront à Céline durant son séjour danois