Portrait de martiniquaise à la robe rouge et au châle jaune, Anse du Carbet, 1893. Peinture à la cire sur carton, signée C.Laval, datée «93» et située «L'Anse du Carbet (martinique)» en bas à gauche et annotée au dos. 33 x 20,7cm. Femmes au bord de la mer, allant au Marché à Indianapolis, Ruisseau, l'Aven, à Strasbourg, Autoportrait au musée Van Gogh... On ne connait guère au total qu'une trentaine d'oeuvres de Charles Laval. A cela trois raisons: il est mort jeune de la tuberculose, son frère a dispersé son fond d'atelier et surtout Paul Gauguin et Emile Bernard, occupés à revendiquer la paternité du synthétisme, ont occulté le rôle de Laval dans la naissance de ce mouvement. On commence à redécouvrir cet artiste de grande valeur, dont dix toiles, exposés au Café Volpini en 1889, avaient fait l'admiration de Bonnard, Vuillard, Denis et Maillol... Clément Siberchicot contribue à remettre Charles LAVAL à sa place, au milieu de ses contemporains pour celui qui fut le compagnon de voyage de Gauguin à la Martinique: «L'exposition Volpini, 1889, Paul Gauguin, Emile Bernard, Charles Laval: une avant-garde au coeur de l'Exposition Universelle, Paris 2010.» Nous tenons à remercier Clément Siberchicot pour l'authentification de cette oeuvre et les précisions biographiques apportées
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