AMITÂBHA CHINE. CA 14°-15° SIÈCLES Bois. H. 98 cm Importante représentation du maître du " Paradis de l'Ouest ", (Sukhâvatî), assis en vajrâsana, les épaules couvertes de son costume monastique, les mains reposant dans son giron, en dhyâna mudrâ. Le buste légèrement penché en avant supporte une tête à coiffure bouclée et visage poupin. Les yeux mi-clos sont incrustés de verre pour indiquer les pupilles. Accidents et manques visibles, importants restes de pigments, majoritairement rouges. Si certains éléments du visage peuvent rappeler une certaine esthétique visible sur les oeuvres des dynasties Jin ou Liao, l'ensemble de la sculpture devrait davantage trouver sa place sous les Yuan ou le début des Ming. On notera que les majeurs sont redressés pour créer une variante du mudrâ qui serait un symbole d'accueil pour ceux désirant retrouver refuge dans son " Paradis Occidental ". Ce détail iconographique semble avoir été très en faveur en Chine des Liao aux Ming, période durant laquelle l'école de la « terre pure » semble avoir connu une grande expansion avec sa diffusion au Japon à partir de la fin du XII° siècle. Ce sont donc de telles images qui durent servir de modèle à la création du célèbre Amida de Kamakura en 1252.
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