COCTEAU Jean. L’ANGE HEURTEBISE.
Paris, Stock, 1925. Avec une photographie de l’ange par Man Ray.
Grand in-4 (380 x 282 mm) de [42] pp. — Broché, sous couverture à rabats.
Édition originale. Un des 25 exemplaires sur Whatman (n°10).
La célèbre rayographie en frontispice est exceptionnellement signée
par Man Ray.
Jean Cocteau a orné la double page de faux-titre d’un dessin original à l’encre, représentant l’Ange Heurtebise, c’est à dire Raymond Radiguet, titré et dédicacé :
“L’ange Heurtebise pris au piège par l’oiseleur.
Villefranche 29 août 1960 à Bernard. Jean“
Un second dessin original signé, à l’encre, orne la page de titre.
Jean Cocteau, qui avait rencontré Man Ray en 1921, fut le premier à écrire un
article sur les rayographies, dans le numéro des Feuilles libres où l’invention
du photographe fut livré au public pour la première fois. (“Lettre ouverte à M.
Man Ray, photographe américain”, Les Feuilles libres, n° 26, avril-mai 1922,
pp. 134-135).
Alors qu’il s’apprétait à publier L’Ange Heurtebise, poème évoquant un ange venu hanté le poète après la mort de son amant Raymond Radiguet, Cocteau sollicita Man Ray pour le frontispice, une rayographie présentée en couverture comme une photographie de l’ange. Tirée en héliogravure par Dujardin, cette célèbre photographie de Man Ray n’est habituellement jamais signée
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