Nicolas KALMAKOV ( 1873-1955)
Mort d'Adonis 1924
Huile sur panneau signé du monogramme en bas à droite 43 x 70 cm
Dans l'embrasement d'un automne crépusculaire, sous un portique, git sur un lit de marbre, corps souple émacié, téton carmin, blanc comme la craie, crinière de feu, le bel Adonis mourant s'extirpant de son linceul pourpre.
Accompagnée de ses servantes, élégantes vestales indifférentes, nues sous leurs robes de gaze légère, Aphrodite s'apprête à verser le nectar magique pour faire revivre ce corps qui doit encore la servir
Dans le visage d'Adonis, par ailleurs auréolé, on retrouve les traits de Kalmakoff dans les nombreux autoportraits souvent travestis qu'il a laissés ; particulièrement celui dans lequel il se représente en un équivo- que Saint jean Baptiste, 1921.
Notre tableau, peut-être le plus important de l'œuvre de Kalmakoff, synthétise en une magnifique peinture, l'univers fantastique, esthétique, narcissique, masochiste et angoissé de l'artiste.
Bibliographie
Reproduit sur une double page dans Kalmakoff l'Ange de l'Abîme. Musée de la Seita 1986
Provenance :
Collection Georges Martin du Nord
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