PAALZOW, Henriette von. Caroline FRIEBE WACH.... Lot n° 26

Grande enluminure réalisée par Caroline Friebe Wach pour l’ouvrage de sa sœur Henriette von Paalzow intitulé « Godwie Castle » [PAALZOW, Henriette von]. Caroline FRIEBE WACH. « Godwie-Castle ». 1834. Grande enluminure réalisée par Caroline Friebe Wach pour l’ouvrage de sa sœur Henriette von Paalzow intitulé « Godwie Castle ». 34,2 x 26,5 cm. Taches d’humidité. Encadrement. PEU COMMUN TEMOIGNAGE DE L’EMANCIPATION DE DEUX FEMMES ARTISTES DANS L’ALLEMAGNE DU DEBUT DU XIXE SIECLE. Très belle enluminure peinte sur vélin avec rehauts d’or, figurant des fleurs (lys, passiflore, orchidée, volubilis, campanule, etc.), des feuilles (fougère, acanthe, liseron, pampre, etc.), oiseaux exotiques et faisan. Encadrant un passage de Godwie Castle calligraphié à la plume en gothique allemand : « Wer hat gelebt und nicht erfahren, daß jenen muthigen Beschlüssen im Gelingen ein Ziel geletzt ist. Wir schauen das Leben an, ein lieblich Räthsel in der Jugend, von dem wir nur Glück hoften […] ». Variantes par rapport au texte imprimé. Couleurs vives, d’une grande fraîcheur. Envoi autographe signé de Caroline Friebe Wach, en pied : « Zum Andenken gemalt von Caroline Friebe Wach 1834 » c’est à dire « Peint en souvenir de Caroline Friebe Wach ». Henriette von Paalzow, née Wach (1788-1847) fut une brillante femme de lettres allemande. Mariée très jeune à un officier, elle l’abandonna pour retourner vivre avec son frère (le peintre Karl Wilhelm Wach) et sa mère à Berlin, où elle écrivit pour vivre. Elle tint salon et ses ouvrages connurent un succès remarquable. Notamment Godwie Castle, roman historique consacré aux aventures et aux drames aristocratiques en Angleterre, dont la lecture fit l’unanimité à la cour de Prusse. Ses œuvres les plus connues étaient Godwie Castle (1836), Sainte Roche (1839) et Jakob van der Nees (1844). Sa sœur, Caroline Friebe Wach, elle-même mariée très jeune, réalisa cette enluminure. Provenance : Cachet de collection monogrammé « HL ». Bibliographie : Harriet W. Preston, « A Woman of genius », in The Atlantic, avril 1880, p. 450 à 464.