Louis JOUVET.
2 L.A.S., Levallois mai-août 1907, à Aline BORDAS ; 6 pages et demie et 4 pages in-8, une enveloppe.
Lettres amoureuses de jeunesse.
28 mai 1907. Jouvet est jaloux du beau ciel de Provence : « Vous êtes à la beauté du midi, vous êtes à vos livres et je ne suis qu'une petite chose bien insignifiante ! » Il rapporte le jugement d'un ami à qui il a fait lire la lettre d'Aline. Il travaille « sur ce fameux sujet du réel et de l'idéal », et explique comment il va le traiter Il termine tendrement : « Je vous aime bien sincèrement je suis tout à vous parce que je vous voudrais toute à moi ».
23 août 1907. Jouvet a bien réfléchi : « Nous ne sommes pas faits l'un pour l'autre. Nous avons couru mutuellement (moi du moins) après des choses inespérées. - L'union de deux âmes n'est pas une chose ordinaire. - Je vous entrevois vieille fille et je me pressens raté et décadent ». Il devraient se renvoyer leurs lettres : « Je les jetterai dans un feu purificateur. - Brûlons le passé » Il lui dit adieu : « Soyez aussi heureuse que je suis malheureux. Oubliez-moi mais mêlez de temps en temps mon nom dans vos prières »
On joint une L.S. à Robert Delamare, 20 juillet 1933.
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