Jules RENARD
2 L.A.S., 1902-1904 ; 1 page in-8 avec enveloppe, et 2 pages in-8.
Paris 15 mars 1902, à Alfred NATANSON. « Merci, mon vieux critique, ça fait toujours plaisir. Si vous parlez aussi sincèrement de la pièce que de Mayer, me voilà bien ! »
Chaumot 22 septembre 1904, à un « jeune maître ». Sa pièce « aura beaucoup de succès. C'est sûr, c'est même trop sûr. Arrangez-vous du pronostic ». Il l'engage à venir à Chaumot : « ces dernières journées sont émouvantes. J'ai mal aux reins de regarder l'automne mûrir. À part ça je file un mauvais coton. J'ai relu ma pièce. C'est sans goût, injouable. Je ne la finirai même pas. Et puis je vis dans les morts qu'on déterre, qu'on renterre, les fièvres typhoïdes (ça m'a permis d'interdire à l'armée française l'entrée de mon village ; ce qu'elle a filé ! ce n'est pas malin de repousser l'ennemi !) et l'impossibilité d'expliquer quoi que ce soit à mon peuple »
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