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Lot n° 10

Tableau vitré creux contenant sur un lit de feutrine...

Résultat :
Non Communiqué
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Tableau vitré creux contenant sur un lit de feutrine noire diverses décorations relatives à la prestigieuse carrière du général de division baron d'Empire Pierre Hugues Victoire Merle (1766/1830 ). On y trouve : - une gravure du buste du général en uniforme et décorations pendantes - une plaque de Grand-Croix de la Légion d'Honneur Restauration en argent embossé et ciselé. Branches à l'imitation de semi de sequins cantonnées de 5 belles fleurs de lys. Au centre le profil du Vert Galant, fondateur de la dynastie des Bourbons, tête à droite entourée du texte « Honneur et patrie » Le centre est rapporté à l'étoile par des pattes repliées, le port se fait par une longue épingle à bascule et deux crochets anti-basculement de part et d'autre. Certaines pommettes sont légèrement faussées, l'insigne est à nettoyer. ( 70 mm X 70 mm poids 23 grammes). - une belle paire d'épaulettes de général de division Restauration en cannetille dorée sur canapé de velours noir, corps à décor de chevrons en broderie verticale de frisure de fil doré séparées par des sequins cousus. La périphérie du corps est enrichie d'un feston également de broderie de paillettes dorées. L'écusson à décor de bouclier à l'antique symétrique sur base de sequins dorés, un triangle de trois étoiles de grade constituées également de sequins dorés. Deux tournantes, une petite et une plus grosse, courent sur la tranche de l'écusson et soutiennent des franges semi-captives en grosses torsades de cannetille d'or. Un gros bouton rond en laiton portant deux cartouches ovales en relief sous couronne et sur lit de palmes croisées complète ces épaulettes au niveau de la boutonnière. - Au bas de cette composition se trouvent 4 étoiles de la Légion d'Honneur. Les quatre avec leur ruban d'origine fortement insolés (la couleur ayant viré au rose). Au centre une Légion d'Honneur d'officier Restauration construite sur base d'une étoile d'officier du troisième type Premier Empire en or, anneau cannelé, couronne mobile à huit fleurons dont les centres ont été changés lorsque le régime a changé lui aussi. A l'avers a été placé un centre de Légion d'Honneur seconde Restauration en cuivre émaillé avec profil sénestrogyre du bon roi Henri et au revers, un revers de médaille de chevalier de Saint Louis montée à l'envers (épée pointe en bas ?). Le baron ayant voulu sans doute réunir en une seule décoration un symbole des différents régimes qu'il servit. Une réduction d'une étoile époque Empire dont les centres sont absents surmonte la décoration précédente et est montée sur un ruban à bouffette. En demi-taille une étoile d'officier de la Légion d'Honneur 1er Empire 4ème type. Pointes pommetées en parfait état mais montée à l'envers sur son ruban Une réduction en demi-taille d'une étoile d'officier de la Légion d'Honneur troisième type. Couronne mobile, étoile montée à l'envers sur le ruban. L'avers porte trois fleurs de lys, le revers n'a plus son centre, restauration de l'émail aux branches. On y joint son brevet de promotion au grade de général de brigade imprimé sur vélin (350 X440 mm) dans un cadre vitré. Les mentions de ses états de service et grades successifs sont portées de manière manuscrite avec une encre décolorée et pale mais encore lisible dans un espace réservé à cet effet. Au bas du document daté du 25 germinal de l'an II se remarque un timbre sec surmonté de la signature manuscrite de Bonaparte. On joint aussi également encadré son brevet de nomination au grade de grand officier de la légion d'honneur émis sous la seconde Restauration (2 Février 1816) (535 x 450 mm) Cet officier remarquable servit avec gloire sous quatre régimes : Ancien Régime, Révolution, Empire et Restauration. Enrôlé en 1781 au régiment de Foix. Le 24 octobre 1792 le Lieutenant Merle sert à l'armée de Pyrénées occidentales sous les ordres du général Moncey, il gravit rapidement les échelons et est élevé au grade de général de brigade le 14 avril 1794. Lors de l'affaire de Tolosa le 22 Thermidor, il exécute une charge de cavalerie audacieuse dans la ville défendue par 8000 Espagnols. Il bouscule à la tête de deux escadrons du 12ème de hussards un régiment de cavalerie, fait 100 prisonniers et prend la ville et ses magasins. Il reçoit la Légion d'Honneur le 19 frimaire an XII, et le grade de commandeur le 25 prairial de la même année. Il a deux chevaux tués sous lui à Austerlitz, il est nommé général de division le 3 nivôse. Il prend Valladolid lors de la campagne d'Espagne et se distingue lors de l'affaire de Medina de Rio seco. Ses hauts faits d'armes lui valent l'attribution de la décoration de grand officier de la Légion d'Honneur ainsi que le titre de baron d'Empire. Blessé à Buçaco et Oporto. Mis en disponibilité le 24 novembre 1811, il reprend du service pour la campagne de Russie le 26 avril 1812 à la têt

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