Gazette Drouot logo print
Lot n° 4

HENRI FANTIN-LATOUR, (France, 1836 - 1904). "Bouquet...

Résultat :
Non Communiqué
Estimation :
Réservé aux abonnés

HENRI FANTIN-LATOUR, (France, 1836 - 1904). "Bouquet d'oeillets". Huile sur toile. Signée dans le coin inférieur gauche. Elle est référencée dans le catalogue raisonné. Certificat joint délivré par Brame et Lorenceau. Dimensions : 24 x 30 cm, 40 x 46 cm (cadre). L'un des aspects les plus caractéristiques de l'œuvre d'Henri Fantin-Latour est sans doute sa prédilection pour les natures mortes de fleurs et les natures mortes, dont le traitement méthodique, l'élégance et la somptuosité le distinguent des autres peintres de l'époque. En effet, depuis qu'il s'est retiré dans la maison de campagne où sa femme avait grandi, Latour a fait des fleurs de son jardin les principaux protagonistes de sa production. D'une manière profondément étudiée, l'artiste forme les bouquets qu'il peindra plus tard, à la différence des impressionnistes, dans la stricte intimité de son atelier. De même, et bien qu'il soit lié aux artistes les plus importants de l'époque, Latour se tient à l'écart des préceptes impressionnistes, pratiquant une sorte de réalisme lyrique qui, dans le cas des natures mortes de fleurs, devient une composition allégorique de ce qui est une autre de ses grandes passions : la musique. Henri Fantin-Latou est un peintre français. Il se forme auprès de son père, le peintre Jean-Théodore Fantin-Latour, puis auprès de Lecocq de Boisbaudran. Il est en contact avec les artistes les plus importants de l'époque. Il travaille dans l'atelier de Courbet et est l'ami de Manet, tout en restant en marge de l'impressionnisme, pratiquant une sorte de réalisme lyrique, cultivant les portraits féminins, les portraits de groupe, les thèmes musicaux et, surtout, les natures mortes de fleurs. Il consacre de nombreuses compositions allégoriques à Wagner et à d'autres musiciens, notamment des lithographies. Il fait plusieurs séjours à Londres entre 1859 et 1881. Dans les années 1860, ses natures mortes jouent un rôle majeur dans sa carrière. C'est en Angleterre qu'il trouve de nombreux admirateurs pour ses compositions de fleurs et de fruits, à une époque où la peinture française y est peu appréciée. En 1862, une de ses natures mortes est exposée à la Royal Academy de Londres. C'est la première d'une longue série, car à partir de ce moment-là, il en présente plusieurs presque chaque année et elles occupent invariablement une place de choix dans les expositions. Lors de son troisième voyage en Angleterre, il y séjourne de juillet à octobre et se remet à peindre des natures mortes. Dès lors, les achats et les commandes se succèdent, assurant son succès commercial. Les natures mortes sont également très bien accueillies aux Pays-Bas, notamment lors de l'exposition des Maîtres vivants de 1899 à Amsterdam. Des marchands d'art tels que E.J. van Wisselingh et Huinck & Scherjon, tous deux situés à Amsterdam, ont régulièrement stocké des œuvres de Fantin-Latour jusque dans les années 1930. Grâce à des dons et à des legs, une grande partie de son œuvre s'est retrouvée dans des musées néerlandais tels que le Rijksmuseum d'Amsterdam et le Kröller-Müller Museum d'Otterlo.

Titre de la vente
Date de la vente
Localisation
Opérateur de vente