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Lot n° 40

BONAPARTE (famille). Ensemble de 11 lettres....

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BONAPARTE (famille). Ensemble de 11 lettres. 1798-1847 et s.d. — BONAPARTE (LOUIS). Lettre autographe signée « LBonaparte » au citoyen Wandelaincourt, professeur de dessin à Paris. « Le Caire en Égypte », 17 fructidor [an VI-3 septembre 1798]. RARE LETTRE D’ÉGYPTE. « ... Faites-moi le plaisir de remettre les lettres ci-jointes à mon frère rue des Sts-Pères [Joseph Bonaparte]. Vous m’obligerez. Vous devinerez aisément pourquoi, lorsque IL FAUT QUE MES LETTRES TRAVERSENT LES ESCADRES ENNEMIES, je les mets sous votre adresse... P.S. Mes 5 cahiers de mathématique sont-ils achevés ? » (une p. 1/4 in-12, enveloppe conservée confectionnée à partir d’un imprimé en caractères arabes replié). Parti en Orient à la suite de son frère Napoléon Bonaparte, il participa comme capitaine à la prise de Malte et à celle d’Alexandrie, puis fut chargé en novembre 1798 d’apporter au Directoire les drapeaux conquis sur l’ennemi. — BONAPARTE (LUCIEN). Lettre autographe signée de son paraphe, adressée à André Campi. S.l., « 15 germinal ». « J’ai reçu vos lettres – prenez le soin de mes affaires ; ne pensez pas aux places et faites-vous oublier par ceux qui ne vous aiment pas – vous serez toujours de ma famille... Mettez touts mes comptes au clair et envoyez-moi mon bilan ainsi que celui du Mercure. Je vous embrasse... » (1/2 p. in-4 ; encre un peu pâlie). Ami d’enfance des frères Bonaparte, André Campi (1765-1819) fut particulièrement proche de Lucien qui le fit secrétaire général de son ministère de l’Intérieur (1799- 1800), l’emmena avec lui comme secrétaire lors de son ambassade à Madrid (1800-1802), et le choisit comme témoin à son second mariage (1803). Le frère d’André Campi, Toussaint Campi, suivit la carrière militaire et fut fait baron en 1810 puis général en 1813. — BONAPARTE (LOUIS). Lettre signée « Louis Bonaparte ». Paris, 18 germinal an XIII–8 avril 1805. Concernant le sort d’un ancien militaire sans fortune (3/4 p. in-4). Avec en outre un portrait gravé sur cuivre de Louis Bonaparte. — BONAPARTE (PAULINE). Lettre signée « Pauline » avec une ligne 1/2 autographe, en italien, adressée à son avocat et homme d’affaires Giuseppe Vannutelli. Bagni-di-Lucca, 25 juin 1823. Sur son différend avec le prince Borghese (ils se réconcilièrent sur le tard), mais aussi sur les vases et les chaises de sa villa : « ... Avete fatto benissimo di pagar’ le sedie. Desidero solo sapere quello che sono costate. Mi sorprende infinitamente sentire che la causa con Borghese non sia ancora incominciata, andando cosi non si finirà mai, ed in conseguenzia mai potrò tornare in Roma... Bisogna dunque assolutamente attacarlo giudizialmente al più presto possibile... [De sa main :] Addio, Vanutelli. Fate qualche cosa per Borghese... » (2 pp. in-8, adresse au dos ; petite déchirure au feuillet d’adresse due à l’ouverture sans atteinte au texte, pâles mouillures marginales). — BONAPARTE (JÉRÔME). Lettre autographe signée « Jérôme » à une de ses nièces. Rome, 23 avril 1825. « J’envoye à ma nièce ce qu’elle m’a demandé lui réitère l’assurance mon attachement. Son affectionné oncle... » (1/3 p. in-12). — BONAPARTE (CAROLINE). Lettre signée à son « cher frère ». Trieste, 7 juillet 1825. « ... J’ose vous demander un service. J’ai besoin de quelqu’un qui veuille se charger de ma procuration pour SUIVRE EN TOSCANE ET DANS LES ÉTATS DE LUCQUES LES AFFAIRES CONCERNANT LA SUCCESSION DE NOTRE PAUVRE ET CHÈRE PAULINE POUR CE QUI M’EST RELATIF [Pauline Bonaparte, princesse Borghèse, venait de mourir le 9 juin 1825]... » (une p. in-4). La reine de Naples déchue vécut en exil apès l’Empire jusqu’à sa mort, d’abord sous surveillance en différents endroits d’Autriche, dont Trieste pendant sept ans (1824-1831). — BONAPARTE (CAROLINE). Lettre signée à l’avocat et homme d’affaires Giuseppe Vannutelli. Trieste, 11 juillet 1825. Elle requiert son aide pour régler certains points de la succession de sa sœur Pauline, notamment concernant sa propre fille Letizia Murat, marquise Pepoli ; elle demande ensuite qu’il prenne des renseignements sur le comte Giulio Rasponi que doit épouser son autre fille, Louise Murat (3 pp. 1/4 in-4, adresse au dos, fortes mouillures et quelques déchirures). — BONAPARTE (LOUIS). Lettre signée « C. de St Leu » à « messieurs François Borri comp. » Florence, 4 mars 1827. « ... Je vous prie de porter sur vos livres les fonds que j’ai chez vous, desquels je recevrai l’intérêt d’un sixième pour cent par mois... J’oubliais de vous dire que cependant je ne puis consentir au délai de 15 jours pour retirer mes fonds ; je ne consens à un si petit intérêt que pour avoir toujours mes fonds à ma disposition » (3/4 p. in-4, adresse au dos, coupure au feuillet d’adresse due à l’ouverture sans atteinte au texte). — FESCH (Joseph

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