Producteur de cinéma depuis une vingtaine d’années, Claude Kunetz a créé la société de production Wallworks pour développer une politique de production de longs-métrages pour le cinéma d’auteur. On lui doit entre autres la production de premiers films : Mima (1990) de Philomène Esposito avec Virginie Ledoyen, Grande Petite (1993) de Sophie Fillières avec Judith Godrèche, Encore (1996) de Pascal Bonitzer avec Valeria Bruni-Tedeschi, Rien voilà l’ordre (2001) de Jacques Baratier avec Laurent Terzieff, ou Lost in Love (2007) de Rachmania Arunita avec Richard Kevin... Ses films ont notamment été présentés dans les festivals de Berlin, Cannes, Turin, Bruxelles, Montréal, New York, Tokyo, Alger, Le Caire... Encore a été nominé aux Césars en 1996, dans la catégorie meilleur premier film. Il prépare actuellement la production du premier long-métrage d’Abdellah Taïa, adaptation de son roman L’armée du salut.
Après le tournage de Rien voilà l’ordre à l’hôpital de Prémontré dans l’Aisne, Claude Kunetz crée un espace culturel au sein même de l’établissement hospitalier en 2003. Il s’agit d’y développer pour les patients un programme d'activités artistiques et culturelles, libres et gratuites. Il y implique, entre au- tres, des étudiants des Beaux-Arts et des artistes graffeurs – Kongo, Lazoo et Colorz – qui viennent créer avec les patients. L’aventure s’avère passionnante et se conclut par une exposition dans la salle d’honneur de l’Ensba à Paris. Suite à cet engouement, Claude Kunetz lance une nouvelle expérience en 2010 avec des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer au Centre hospitalier gérontologique de La Fère, “La Lucciola”.
Claude Kunetz découvre l’Indonésie en 2002, alors qu’il est invité par l’Ambassade de France pour donner des cours à l’Université de cinéma de Jakarta. Il se lie avec le pays et y rencontre sa future épouse, Dewi Astuti, qui dirige aujourd’hui la galerie avec lui. Il y fait également la connaissance de la commissaire d’exposition Alia Swastika, avec qui il monte en 2010 l’exposition Wall Street Arts à Jakarta. L’exposition confronte deux générations de graffeurs, soit une quinzaine d’artistes de la scène du graffiti française et indonésienne, cette dernière n’ayant pas plus d’une dizaine d’années.
Fidèle à son esprit de dénicheur de jeunes talents, Claude Kunetz décide d’ouvrir un lieu d’exposition, en adaptant à la galerie ce qu’il sait faire au cinéma, du financement à la distribution et de la fabrication à la promotion. Afin de privilégier un travail de fond, la galerie Wallworks propose un programme de quatre à cinq grandes expositions par an : des graffeurs français, des plasticiens indonésiens et, dans un futur proche, les œuvres issues du travail en milieu hospitalier. L’espace de 140 m2 qu’inaugure l’exposition personnelle de Kongo continue d’abriter ses activités de producteur de cinéma d’auteur et lui permet, en bref, de produire et de montrer les œuvres qui lui tiennent à cœur.
SANS TITRE (STREETSIGN 14), Ø 60cm, ink, spraypaint and stencil vintage street sign, 2022
Austrian and French street artists Jana & Js are painting together since 2006.The pair create polychromed stencil murals widely ranging in size. Based primarily on their personal photographic work, the stencils seem to respond and interact with their surroundings.
Mostly inspired by the city and people living in, their paintings merge urban landscape or architecture details with portrait, questioning the place of human being in the modern cities. Inspired by the place where they put their work they now focus on nostalgie, melancholy. After spending some time in Madrid, Spain where they met and living a couple of years in Paris, Jana & Js are now settled in Laufen (Germany) a small bavarian town close to the austrian border.
To display their works, they choose old materials that are showcasing the passing of physical time and history. They have made their art in unexpected spaces by printing stencils on public infrastructure or on the semi-finished/dismantled products/spaces such as the train tracks, old buildings, poles, pieces of concrete, old trucks, wood piles...
They are deeply inspired by every place they travel to, deciphering the social meaning in unforeseen aspects of urban landscapes. But what is the most striking part in their works are not panoramas themselves, but people with their existential uneasiness. They have the unique way of relating people, their emotions, desires and concerns with their environment.
Their urban interventions merge their subjects with the environment, provoking thoughts and engaging the viewers in an artistic dialogue.
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