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Lot n° 7

École mancelle du dernier tiers du XVIe siècle,...

Résultat :
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Probablement Sainte Barbe Statue en terre cuite Terre beige légèrement rosée, composition en deux éléments joints à la taille, deux trous d'évent au revers, terrasse à pans, traces infimes de polychromie et présence de coulées de glaçure. H. 95 cm Petits accidents et fissures, attribut tenu dans la main gauche manquant Provenance : - Chapelle du château de la Rochère (Mulsanne, 72), vente Piasa du 6 juin 2014, lot 90 ; Paris, collection particulière Œuvres en rapport : - École mancelle du début du XVIIe siècle, sainte Barbe, H. 110 cm, terre cuite, classé MH au titre objet en date du 16/07/1908, église de Doucelles (72); - Attribué à l'atelier de Matthieu Dionise, Sainte Barbe, terre cuite, église Saint Pierre de Tuffé (72) ; - Attribué à l'atelier de Matthieu Dionise , Sainte Barbe, terre cuite , église Saint-Georges de Ballon (72) ; - Attribué à l'atelier de Matthieu Dionise, Sainte Catherine, terre cuite polychromé, église sainte Anne de Spay (72) ; - Attribué à l'atelier de Matthieu Dionise, Mise au tombeau, terre cuite polychrome, 81 x 88 x 38 cm église de Noyen-sur-Sarthe. Littérature en rapport : voir notice du lot ci-dessus Tout comme la Vierge à l'Enfant dont elle partage la composition générale et l'esthétique, cette sainte en terre cuite peut être attribuée à l'atelier du sculpteur manceaux Matthieu Dionise. Elle partage aussi avec un groupe de saintes en terre cuite attribuées à l'artiste un certain nombre de caractéristiques : une position en contrapposto bien campée se combinant avec une attitude calme et posée, soulignée par le mouvement souple du manteau ramené en tablier sur l'avant et coincé sous le livre. Elle présente aussi le même visage au front bombé et dégagé, des yeux ourlés, une fine bouche et menton menu, un sens du détail vestimentaire recherché avec une coiffure raffinée alliant turban à cordelette torsadée à nœud central et mèches ondulées autour du visage, des manches bouffante, et des pieds menus chaussés de brodequins. Bien que son attribut tenu dans la main droite soit désormais manquant (très probablement une palme de martyre en bois), il pourrait s'agir de la sainte la plus populaire du diocèse du Mans, sainte Barbe. Des représentations datées de la seconde moitié du XVIe siècle, assez similaires, sont visibles dans les églises de Doucelles ou d'Avezé (72). Notre œuvre si élégante et raffinée est à rapprocher d'un petit corpus de figures féminines attribuées à l'atelier de Matthieu Dionise comprenant la sainte Catherine de Spay (dont elle est très proche), les sainte Barbe de Tuffé et de Ballon, ou encore la sainte Madeleine de la mise au tombeau de Noyen-sur-Sarthe. Elle a appartenu, à l'instar de la Vierge à l'enfant et deux autres figures masculines, au décor de la chapelle du château de la Rochère dont l'œuvre majeure est le relief en terre cuite de l'Adoration des mages commandé par Jean II de Vignolles, seigneur de la Rochère, et exécuté entre 1572 et 1580 (conservé au musée de Tessé au Mans, n°inv.83-2).

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