Gazette Drouot logo print
Lot n° 4

Travailleuse, plateau décoré d'une scène asiatique...

Estimation :
Réservé aux abonnés

Travailleuse, plateau décoré d'une scène asiatique avec incrustations de nacre, ouvrant à un tiroir, XIX ème s. 32X45X72- Maison Vervelle, importante cave à liqueurs, 4 carafes et 18 verres, 32X24X25 (Les caves à liqueurs, emblématiques du luxe et de l'élégance de la bourgeoisie française du XIXe siècle, se sont épanouies sous l'Empire avec des designs sobres en acajou et marqueterie, achetés principalement dans les boutiques du jardin du Palais-Royal. Leur intérieur, d'une finesse extrême, abritait souvent des flacons carrés, soufflés et dorés, en cristal de diverses manufactures prestigieuses. L'introduction du cristal coloré de Bohême dans les années 1835-1840 enrichit leur palette, faisant des caves à liqueurs un cadeau de mariage prisé et un symbole de l'aristocratie. Avec l'essor de l'ébénisterie et l'abolition des corporations, les caves à liqueurs se diversifièrent, présentant des formes variées et une décoration raffinée, allant des bois exotiques aux ornements en bronze doré, témoignant de la richesse du savoir-faire français en matière d'art décoratif. Peu d'objets peuvent se vanter d'avoir connu une ascension aussi spectaculaire que les caves à liqueurs, véritables bijoux de minutie et d'ingéniosité. C'était l'époque où la bourgeoisie naissante, encouragée par Guizot en 1840 avec son fameux « Enrichissez-vous », se délectait dans le luxe et la décoration, propulsant ainsi des objets raffinés comme les caves à liqueurs au sommet de la tendance. On murmure que c'est George Sand elle-même qui, au XIXe siècle, aurait initié cet engouement pour ces trésors d'élégance. (pour en savoir plus, se référer à : JOHANNIDES Dimitri, « les caves à liqueurs », Gazette Drouot, 27 nov. 2009, p.2 )

Titre de la vente
Date de la vente
Localisation
Opérateur de vente