Georges Frédéric ROTIG (1873 - 1961) Lot n° 1

Ensemble de trois albums de croquis, esquisses et dessins comprenant environ 320 études de paysages, de nus, de monuments ou encore de scènes de vie. De nombreuses annotations et commentaires. Quelques croquis reprennent des oeuvres connues telles que L'Amour Vainqueur d'après Léon Perrault (daté 97). Crayon de papier. Haut. : 3.2 cm - Larg. : 2.3 cm à Haut. : 12.5 cm - Larg. : 19.2 cm Ce carnet est le témoin des oeuvres de jeunesse de Georges Frédéric Röti, âgé à peine de 24 ans. Georges-Féderic RÖTIG (1873 - 1961), est élève à l'école des beaux arts, il reçoit le prix Rosa Bonheur à deux reprises en 1903 et 1913. L'oeuvre de Georges-Frédéric Rötig est celle d'un peintre animalier, ses modèles sont des cerfs, biches, chevreuils, sangliers, faisans, perdrix, mais aussi des animaux vivant en montagne (chamois, élans...), ou des fauves, sans oublier les scènes de chasse, trop rares, mais exercice où il excelle. Durant sa carrière il collabore au «Chasseur Français» en illustrant une trentaine de couvertures. La qualité de son oeuvre se traduit par un grand réalisme et une très grande précision dans la réalisation de ses dessins, aquarelles ou tableaux,trois disciplines où il excelle, ses couleurs sont toujours gaies et pleines de lumière, avec une prédilection pour les couchers de soleil et les représentations dans la neige. Ses scènes sont prises sur le vif et l'impression que l'on vient de surprendre une compagnie de sangliers ou une harde de cerfs au détour d'gune allée est toujours très forte. Il connaît parfaitement l'anatomie et les habitudes des animaux qu'il dessine, ce qui donne beaucoup plus de force et d'exactitude à son oeuvre. Georges-Frédéric Rötig est incontestablement l'artiste animalier le plus connu et le plus coté du début du XXe siècle. Plusieurs de ses tableaux sont conservés dans les collections publiques, au musée d'Art moderne André- Malraux du Havre, au musée de Picardie d'Amiens, au musée de Cambrai et au musée Alphonse-Georges- Poulain de Vernon, musée international de la chasse de Gien.