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Lot n° 8

BONAPARTE (FAMILLE). Ensemble de 6 lettres. 1823-1847. 200...

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BONAPARTE (FAMILLE). Ensemble de 6 lettres. 1823-1847. 200 / 300 € – BONAPARTE (CAROLINE). Lettre signée à son « cher frère ». Trieste, 7 juillet 1825. « Les deux bonnes lettres que vous m’avez adressées ont dû me flatter que les sentiments d’amitié qui nous réunissait n’ont éprouvé aucune variation par les temps et les événements. À ce titre, j’ose vous demander un service. J’ai besoin de quelqu’un qui veuille se charger de ma procuration pour SUIVRE EN TOSCANE ET DANS LES ÉTATS DE LUCQUES LES AFFAIRES CONCERNANT LA SUCCESSION DE NOTRE PAUVRE ET CHERE PAULINE POUR CE QUI M’EST RELATIF [Pauline Bonaparte, princesse Borghèse, venait de mourir le 9 juin 1825]. Je ne connais personne dans ces pays-là, et je vous serais très reconnaissente si vous vouliez faire remplir la procuration que je vous adresse, par le nom d’une personne de votre confiance... » (une p. in-4). La reine de Naples déchue vécut en exil apès l’Empire jusqu’à sa mort, d’abord sous surveillance en différents endroits d’Autriche, dont Trieste pendant sept ans (1824-1831). – BONAPARTE (Caroline). Lettre signée à l’avocat et homme d’affaires Giuseppe Vannutelli. Trieste, 11 juillet 1825. Elle requiert son aide pour régler certains points de la succession de sa sœur Pauline, notamment concernant sa propre fille Letizia Murat, marquise Pepoli ; elle demande ensuite qu’il prenne des renseignements sur le comte Giulio Rasponi que doit épouser son autre fille, Louise Murat (3 pp. 1/4 in-4, adresse au dos, fortes mouillures et quelques déchirures). – BONAPARTE (JEROME). Lettre autographe signée « Jérôme » à une de ses nièces. Rome, 23 avril 1825. « J’envoye à ma nièce ce qu’elle m’a demandé & lui réitère l’assurance mon attachement. Son affectionné oncle... » (1/3 p. in-12). – BONAPARTE (LOUIS). Lettre signée « C. de St Leu » à « messieurs François Borri & comp. » Florence, 4 mars 1827. « ... Je vous prie de porter sur vos livres les fonds que j’ai chez vous, desquels je recevrai l’intérêt d’un sixième pour cent par mois... J’oubliais de vous dire que cependant je ne puis consentir au délai de 15 jours pour retirer mes fonds ; je ne consens à un si petit intérêt que pour avoir toujours mes fonds à ma disposition ; ainsi, je vous prie de réduire le délai de 15 jours à 5. » (3/4 p. in-4, adresse au dos, coupure au feuillet d’adresse due à l’ouverture sans atteinte au texte). – FESCH (Joseph). Lettre autographe à sa nièce Charlotte Bonaparte, fille de Joseph Bonaparte. Rome, 30 mars 1831. « Je ne sçaurois vous décrire mon affliction ; je vous en abbandonne la comparaison. Dieu veut être notre seul bien, il veut tous nos sacrifices, il veut nous forcer à n’avoir d’autre espérance qu’en lui. Abbandonnons-nous en lui, il est encore le seul qui puisse nous consoler. Je suis mieux, il est vrai, mais il m’est difficile d’écrire longuement... » (3/4 p. in-8 carré). Lettre écrite peu après la mort de l’époux de Charlotte Bonaparte (17 mars 1817), le prince Napoléon-Louis Bonaparte, fils de Louis Bonaparte et d’Hortense de Beauharnais, neveu de Napoléon Ier, frère cadet du futur Napoléon III. – NAPOLEON (Napoléon Bonaparte, dit le prince). Lettre autographe signée au banquier Karl von Kolb, consul du royaume de Wurtemberg à Rome. Florence, 24 février 1847. Napoléon Bonaparte (1822-1891), second fils du roi Jérôme et de la princesse Catherine de Wurtemberg, décrit l’état de santé désespéré de son frère aîné Jérôme Bonaparte, prince de Montfort (qui allait mourir en mai), et raconte un fait divers, l’attaque de la diligence de Livourne à Pise par dix brigands (2 pp. 3/4 in-8, adresse au dos, découpure sur le feuillet d’adresse due à l’ouverture sans atteinte au texte).

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