Dorothea TANNING (1910-2012)
Le soir à Salonique, 1965
Huile sur toile
Signée en bas à droite et datée Titrée, contresignée et datée au dos
90 x 116 cm
Provenance :
Galerie Le Point Cardinal, Paris (étiquette au dos)
Kunsthalle Bern (étiquette au dos, date non précisée)
Maurice Chevalier, Marnes-la-Coquette (circa 1974)
Vente Me Renard, Drouot, 15/01/2003, lot 11
Expositions :
- Paris, Galerie Le Point Cardinal, « Peintures récentes. Petites sculptures d’or », 24 mai – fin
juin 1966, n° 16 (repr. au catalogue).
- Tel Aviv, Musée de Tel Aviv, « Le Surréalisme », décembre 1966 – Janvier 1967, n° 103
(étiquette au dos).
- Paris, Centre National d'Art Contemporain, « Dorothea Tanning: Œuvre, retrospective,
28 mai - 8 juillet 1974, n° 51 (repr. p.68)
À partir des années 1950, ses visions deviennent de plus en plus floues : des corps
disloqués et monstrueux d’humains et d’animaux (The Rose and the Dog, 1952), se
lovent, étroitement imbriqués, dans des espaces non identifiables. Menaces et appels
du désir : si l’artiste en exprime la toute-puissance, elle en révèle aussi la pulsion
souterraine, fétichisante et profondément « déformante » – autant d’états angoissants
de conscience du moi corporel, qui relèvent de l’inquiétante étrangeté freudienne.
(Source : Agnès de La Beaumelle)
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