Gazette Drouot logo print
Lot n° 11

École FRANÇAISE de la fin du XVIIIe siècle d'après...

Estimation :
Réservé aux abonnés

École FRANÇAISE de la fin du XVIIIe siècle d'après Gaspard Marsy (1624-1681) et Anselme Flamen (1647-1717) L'Enlèvement d'Orithye par Borée Bronze à patine brune. H. 54 cm Provenance : Collection de Monsieur D. OEuvres en rapport : Gaspard Marsy, Anselme Flamen, L'Enlèvement d'Orithye par Borée, 1677-1687, marbre, H. 260 x L. 100 x P. 100 cm, Paris, musée du Louvre, inv. MR 1844 ; Anselme Flamen d'après Gaspard Marsy, L'enlèvement d'Orithye par Borée, bronze, H. 105,5 x L. 60 x P. 47 cm, Paris, musée du Louvre, dépôt au Château de Versailles, inv. MR 3803 ; D'après Gaspard Marsy et Anselme Flamen, L'Enlèvement d'Orithye par Borée, vers 1700-1725, bronze, H. 54,6 cm, Londres, Wallace Collection, inv. S.169. Bibliographie : Geneviève Bresc-Bautier, Guilhem Scherf, Bronzes français, de la Renaissance au Siècle des Lumières, cat. exp. Paris, Musée du Louvre, 22 octobre 2008-19 janvier 2009, New York, Metropolitan Museum of art, 23 février-24 mai 2009, Los Angeles, J. Paul Getty Museum, 20 juin-27 septembre 2009, Paris, musée du Louvre édition Somogy, 2008, modèle répertorié sous le n° 69, p. 266-269. En 1674, Charles Lebrun commande un ensemble de sculptures sur le thème des quatre éléments inspirés des Métamorphoses d'Ovide pour orner le parterre d'eau de Versailles. Le sculpteur cambrésien Gaspard Marsy, académicien depuis 1657 se voit attribuer la réalisation du groupe allégorique de l'Air. Le sculpteur s'inspire pour sa composition du chant VI (687-721) dans lequel Borée, dieu du vent du nord, enlève Orithye, fille du roi d'Athènes, avec l'aide du souffle de Zéphyr, dieu du vent d'ouest. Le projet de décors du parterre d'eau de Lebrun est abandonné et à la mort de Marsy en 1681 le groupe reste inachevé, c'est son élève Anselme Flamen qui achève l'oeuvre de son maître et la statue en marbre est placée sur un piédestal circulaire au parterre de l'Orangerie. Inspirée du maniérisme italien, la composition pyramidale rappelle la manière de Jean de Bologne. L'oeuvre rencontre une belle fortune critique et un important succès comme en témoignent les nombreuses réductions en bronze que l'on retrouve aujourd'hui dans les collections publiques. Le groupe est souvent présenté en paire avec l'allégorie du Feu de François Girardon. Ces bronzes sont exécutés en deux dimensions (environ 100 cm pour la grande et entre 55 et 60 cm pour la petite version) et présentent parfois des variantes au niveau de la forme de la terrasse et de la présence ou non d'ailes pour Zéphyr.

Titre de la vente
Date de la vente
Localisation
Opérateur de vente