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Lot n° 201

Ousmane SOW (1935-2016) La Danseuse aux cheveux...

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Ousmane SOW (1935-2016) La Danseuse aux cheveux courts, série Nouba, 2000 Épreuve en bronze à patine brune. Monogrammée sur le pied gauche. Numérotée « EA I/IV » et cachet du fondeur Coubertin sur le pied droit. 181 x 145 x 113 cm avec le socle Expositions : - Les Trois Premiers Bronzes d’Ousmane Sow, Musée Dapper, Paris, 26 avril - 30 juin 2001. - Art Paris, Galerie les Singuliers, 2002. - Art et banlieue, Bobigny, 30 mai - 7 juin 2008, festival organisé par Luc Besson. Bibliographie : - Jean-Louis Pivin et Pascal Martin St Léon, Ousmane Sow, sculptures, Paris, Éditions revue noire, 1995, un exemplaire similaire reproduit en couleurs. - Ousmane Sow, Le soleil en face, Catalogue de l’exposition du pont des Arts, Neuilly-sur-Seine, Éditions Le P’tit Jardin, 2001, détail d’un exemplaire similaire reproduit p. 125. - Jacques André Bertrand, Germain Viatte, Emmanuel Daydé, Photographies de Béatrice Soulé, Ousmane Sow, Arles, Éditions Actes Sud, 2006, un exemplaire similaire reproduit. - Béatrice Soulé, Ousmane Sow : catalogue raisonné : l’œuvre sculpté 1984-2016, Paris, Académie des Beaux-Arts, 2021, détail d’un exemplaire similaire reproduit p. 18. Il s’agit du tout premier bronze qu’Ousmane Sow a réalisé. Cette sculpture extraordinaire n’aurait peut-être pas dû voir le jour. À l’époque, il n’était pas certain de vouloir réaliser des bronzes et a fait cette tentative qui finalement l’a séduit. « Pour Ousmane, un bronze, c’était lisse et vert, se souvient Beatrice Soulé. C’est alors que Christine Oger, discrète cheville ouvrière de l’exposition du Pont des Arts au sein de la Mairie de Paris, lui propose habilement, en 1999, une simple visite à la mythique Fonderie de Coubertin, en Vallée de Chevreuse ». Le Musée Rodin y fait réaliser des tirages. Depuis 1963, c’est aussi là que les héritiers de Bartholdi, de Bourdelle ou encore d’Étienne Martin, passent des commandes. Sensible au rendu fidèle obtenu, aux nuances infinies des patines, aux outils surprenants que les ciseleurs inventent selon les nécessités, Ousmane Sow accepte de tenter un essai et choisit pour cet essai La Danseuse aux cheveux courts (Série Nouba). Il est émerveillé et ému à la découverte de son bronze, juste après la coulée et le décochage. L’ambiance magique de la fonderie et le savoir-faire de ses artisans font le reste. « J’aime l’esprit des Compagnons du Devoir qui règne dans la Fonderie Coubertin, me dit-il encore. »   Françoise Monnin, Historienne de l’art, Rédactrice en chef du magazine Artension£ « Pour ses trois première fontes, Ousmane Sow s’est immédiatement tourné vers ses toutes premières œuvres, la Danseuse aux cheveux courts et le Lutteur debout de la série des « Nouba », et La mère et l’enfant de la série des « Masai ». Les plus brutales peut-être, les plus nues en tout cas, les plus vivantes indéniablement, même si elles demeurent empreintes de ce sens de la modération, de la retenue et de la maîtrise de soi que l’on attribue aux Yorubas comme aux Peuls. » Emmanuel Daydé, Historien de l’art

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