Manuscrit autographe signé « JR », Le Bel Enfant, avec L.A.S d'envoi, Paris 27 décembre 1928, à Léon DAUDET ; titre et 5 pages petit in-4, et 3 pages petit in-4 (marques de plis).
La page de titre-dédicace fait allusion à la mort de Philippe Daudet : « J'ai recopié pour Léon Daudet le Poème ci-joint, afin de le remercier des éloges qu'il m'a décernés dans son Paris Vécu et si possible, de le consoler un peu de sa grande Douleur. - À un Père qui a perdu un Enfant un Père qui n'en a pas eu et à qui la "Mouïse" a défendu d'en avoir ».
« Comme c'est doux, comme c'est beau / à voir, / le soir, / dans quelque modeste famille, / le Bel Enfant qu'on déshabille »…
Dans sa lettre, adressée à Bruxelles (où il est en exil) remercie Daudet de ses éloges dans Paris vécu ; cela peut le tirer d'embarras : « à 61 ans passés, j'ai encore la vie extrêmement difficile ». Son livre Le Coeur populaire a été submergé par les événements de la guerr : « C'est la vieille destinée des vrais Poètes d'être toujours peu fortunés et malchanceux ». Il souhaite à Daudet la fin de l'exil pour 1929. « Et si le Roi revient jamais, je vous prierai de lui demander une pension pour moi »…
On joint une photographie (par P. Christidès) avec un billet a.s. d'envoi : « Pour Léon Daudet ma plus récente photo faite en 1928 »…
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