48 L.A.S., 1892-1940 et s.d., à Lucien et/ou Marthe DAUDET (ou leur fils François) ; 128 pages in-8 ou in-4.
Belle et intéressante correspondance familiale.
Quelques lettres sont signées de pseudonymes fantaisistes : Durochard, Téteigne ; 3 sont illustrées de petits dessins… Les premières lettres sont adressées à son frère Léon, « Frérot chéri ». Lucien y donne des nouvelles de Champrosay en 1892 : théâtre d'amateur ; visites d'Edmond de Goncourt, des frères Rosny, de Porel (qui monte Madame Sans-Gêne), de Frantz Jourdain, etc. ; son atelier de peintre ; puis c'est un séjour à Tours avant l'installation de sa mère en Touraine… De Monte-Carlo puis du château de La Roche en 1924, il écrit à sa belle-soeur Marthe en évoquant avec émotion le drame de la mort de Philippe Daudet ; il parle de Reynaldo Hahn. Le 1er juillet 1935, deux longues lettres, très drôles, racontent son séjour à Martigues, et les cérémonies d'inauguration du moulin de Fontvielle, avec quantité d'anecdotes et de potins. De Paris, 31 rue de Bellechasse, il commente les ouvrages de Léon : Les Universaux, Panorama de la République ; il réagit au Front populaire… En août 1938, séjour avec sa mère au château de La Roche (près Chargé) ; conseils à Lucien pour une biographie de Marie-Antoinette. Les lettres de 1939-1940 sont relatives à la guerre et Hitler ; longues lettres presque quotidiennes à « Marthe chérie » sur l'état de santé de sa mère; puis Lucien est habité par le souvenir de sa mère (morte le 23 avril 1940) ; soucis de la succession… Deux lettres sont adressées à son neveu François.
On joint 11 L.A.S. à sa « Maman chérie » Julia Daudet, 1900-1925 et s.d., belle et tendre correspondance. Plus un dossier « Dactylos lettres à Maman chérie de Farnborough Hill » (1900-1914)..
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