BEAUMARCHAIS (Pierre-Augustin Caron de). Mémoires.... Lot 25

BEAUMARCHAIS (Pierre-Augustin Caron de). Mémoires. S.l.n.n., [1775]. 2 volumes in-8, (2)-394-(2 blanches) + (2)-208-xvi-188 [mal chiffrées sans manque 1 à 176 et 179 à 190] pp., veau brun marbré, dos lisses cloisonnés et fleuronnés avec pièces de titre grenat et noires, armoiries dorées sur les plats, coupes filetées, tranches rouges ; mors, coiffes et coupes un peu frottés ; portrait recollé en marge intérieure du faux-titre (reliure de l’époque). Première édition collective, comprenant : Mémoire à consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais. – Supplément au Mémoire à consulter. – Addition au supplément du Mémoire à consulter. – Quatrième mémoire à consulter. – Cinquième mémoire à consulter, et consultation [précédé d’un avertissement]. – Arrest de la Cour du Parlement [...] du 26 février mil sept cent soixante quatorze. – Arrêt du Conseil d’État du roi, qui supprime un écrit ayant pour titre : Mémoire à consulter & consultation pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais/ Du 4 février 1775. Dans cette célèbre affaire qui l’opposa au juge Louis-Valentin Goëzman de Thurn, Beaumarchais en appela à l’opinion au moyen de Mémoires écrits sur le ton de la comédie : ce fut son premier succès d’auteur, mais aussi un échec judiciaire qui lui valut d’être déchu de ses droits et de voir ses Mémoires brûlés. Illustration gravée sur cuivre : portrait d’après Charles-Nicolas Cochin ; titre par Antoine-Jean Duclos d’après Clément-Pierre Marillier, répété dans les deux volumes. EXEMPLAIRE AUX ARMES DU PRESIDENT D’ESNEVAL (OHR, pl. 196, fer en petit format). Esprit-Robert-Marie Le Roux, baron d’Esneval et d’Acquigny (1747-1791) fit sa carrière au Parlement de Rouen, où il fut conseiller (1767) puis président à mortier (1770). Il fit partie des parlementaires touchés par la réforme du chancelier de Maupeou (1771-1774) qui ferma un temps des Parlements dont celui de de Rouen. Le juge Goëzman fut à l’inverse un de ceux qui en profita, étant nommé juge à la Cour de justice remplaçant le Parlement de Paris. Provenance : Poinsot (estampille disgracieuse à l’encre rose sur les titres).