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Lot n° 34

École française d’époque Restauration.

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Portrait de Jeanne-Louise-Henriette Campan (1752-1822). Miniature ovale peinte à la gouache, monogrammée et daté “GC / 1827”, la représentant de face, coiffée d’un bonnet de dentelle rubané, sur fond dans les tons bleus orangés. Dans son cadre rectangulaire en loupe orné aux angles de glands et de feuillages en bronze doré ciselé. Au dos la mention à l’encre “Mme Campan Directrice de la maison d’éducation de la Légion d’Honneur à Ecouen”. H. 6,1 x L. 5,2 cm. Cadre : H. 12 x L. 10,5 cm. Historique Madame Campan, née Henriette Genet le 2 octobre 1752 à Paris et morte le 16 mars 1822 à Mantes, est une éducatrice particulièrement connue en raison de sa présence à la cour de France pendant plus de deux décennies, principalement auprès de la dauphine puis reine Marie-Antoinette. À quinze ans, elle entrait déjà à Versailles comme lectrice des filles cadettes de Louis XV. Échappant de justesse à la Terreur sous la Révolution, elle fonde avec succès une institution privée pour jeunes filles quelques jours après la chute de Robespierre (27 juillet 1794). Puis, en 1805, Napoléon Ier la place à la tête de la maison d'éducation de la Légion d'honneur, à Écouen. Privée de cet emploi par la Restauration, elle est considérée comme trop proche de la famille Bonaparte pour revenir en grâce à la cour de Louis XVIII. Cette femme distinguée s’attachait surtout, dans l’éducation des femmes, à former des mères de famille. Elle a également œuvré, comme surintendante de la maison d'Écouen, à former de futures enseignantes, souhaitant même établir Écouen comme une « université des femmes ».

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