FRÉDÉRIC-GUILLAUME III DE PRUSSE. 2 lettres signées « Frédéric Guillaume », chacune avec 3 lignes autographes, adressées A NAPOLEON Ier. 1809.
– Königsberg [alors en Prusse orientale, actuellement Kaliningrad en Russie], 4 octobre 1809. « Monsieur mon frère, LA REINE MON EPOUSE AYANT ETE HEUREUSEMENT DELIVREE AUJOURD'HUI D'UN PRINCE, je m'empresse de faire part à Votre Majesté Impériale & Royale de cet agréable événement, auquel je ne doute point qu'Elle ne veuille prendre quelque intérêt. Je souhaite de mon côté de trouver de fréquentes occasions de témoigner à Votre Majesté Impériale & Royale les sentimens de la parfaite estime & amitié que je lui ai voués et avec lesquels je ne cesserai d'être, [de la main du roi de Prusse :] Monsieur mon frère, de Votre Majesté Impériale et Royale, le bon frère et ami Frédéric Guillaume » (1/2 p. in-4).
– Berlin, 26 décembre 1809. « Monsieur mon frère, AYANT JUGE A PROPOS DE RAPPELER DE PARIS LE MINISTRE D'ÉTAT BARON DE BROCKHAUSEN QUI A EU L'HONNEUR D'Y RESIDER JUSQU'A PRESENT en qualité de mon envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire près Votre Majesté Impériale et Royale, je ne diffère pas de la prévenir de cette détermination [Karl-Christian von Brockhausen représentait le roi de Prusse à Paris depuis le traité de Tilsit]. Je la prie de vouloir bien permettre à ce ministre de se congédier d'Elle et recevoir de lui à cette occasion l'expression réitérée de mes sentimens pour Elle, et des vœux constans que je forme pour sa satisfaction et son bonheur. Je serai très empressé, Sire, à remplir l'honorable mission que le baron de Brockhausen occupoit et je ne demande qu'à faire pour cet effet un choix qui soit agréable à Votre Majesté Impériale et Royale, désirant vivement qu'Elle veuille y trouver une nouvelle preuve de mon amitié parfaite, de mon invariable attachement aux relations intimes qui m'unissent à Elle, et de la haute estime et considération, avec laquelle je suis, [de la main du roi de Prusse :] Monsieur mon frère, de Votre Majesté Impériale et Royale, le bon frère et ami Frédéric Guillaume » (2/3 p. in-folio).
JOINT, DU MEME, un billet autographe à la comtesse de Saint-Aulaire. S.l., « ce 3 à huit heures du matin ». « J'étais tellement tourmenté hier d'un violent rhumatisme à la tête qu'il m'a été impossible de venir prendre congé de vous. Je pars avant onze heures. Me permettrez-vous peut-être de venir me présenter chez vous vers dix heures ?... »
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