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Lot n° 44

RAFAEL DURANCAMPS I FOLGUERA (Sabadell, 1891 -...

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RAFAEL DURANCAMPS I FOLGUERA (Sabadell, 1891 - Barcelone, 1979). "El trueno y tempestad en la feria (Tonnerre et tempête à la foire), 1960. Huile sur toile. Elle présente un cadre détérioré avec des défauts dans les coins. Titrée au dos. Signée dans le coin inférieur droit. Dimensions : 37,5 x 84,5 cm : 37,5 x 84,5 cm ; 58,5 x 105 cm (cadre). Appelé à l'origine Rafael Duran i Camps, il fut le disciple de Vila Cinca à l'École industrielle des arts et métiers de Sabadell. Il rencontre ensuite Joaquín Mir, avec qui il noue une relation étroite et dont le style influence le langage coloré des débuts de Durancamps. Il expose pour la première fois en 1917 aux Galerías Layetanas de Barcelone, et son succès l'encourage à continuer à peindre malgré l'opposition de sa famille. Il séjourne plusieurs fois à Madrid, où il étudie les maîtres du musée du Prado, puis se rend en Italie. De retour à Barcelone, il participe à divers concours et remporte des prix importants, comme la médaille Masriera en 1920, ainsi que plusieurs expositions à la Sala Parés. En 1921, il se rend pour la première fois à Paris. Son œuvre est alors proche de l'impressionnisme, mais montre aussi les influences de Zurbarán, du Greco et du colorisme vénitien, alliant la précision du dessin à la gravité de la couleur. En 1926, il rentre en France et s'installe à Passy, où il vit jusqu'en 1939. Durant ces années, il rencontre Picasso, qui l'encourage à exposer à la galerie Zak, où il connaît un succès considérable, qui s'accroît au fur et à mesure des expositions. Il retourne en Espagne et s'installe à Saint-Sébastien, tout en continuant à travailler en étroite collaboration avec la Sala Parés, où il continue à exposer jusqu'à sa mort. Il expose également à Madrid, Sabadell, Bilbao, Valence, Londres et Philadelphie. Bien que sa première période soit influencée par Mir, Durancamps évolue rapidement vers une conception plus personnelle, donnant une importance particulière à la ligne constructive et à une coloration particulière d'une beauté sobre. Ses natures mortes, qu'il traite avec une profusion de lignes et de transparences, sont un prodige de sérénité et d'élégance, avec une empreinte si personnelle qu'elles échappent à toute classification contemporaine. Ses paysages et ses scènes de genre, en particulier les "capeas" de divers villages espagnols, sont d'une grande émotion. Les "ciels de mauvais augure" qui expriment le drame de la fête évoquent son sens lyrique aigu. Il est représenté dans les musées d'art contemporain de Barcelone, Madrid, Saint-Sébastien et Buenos Aires, ainsi que dans un grand nombre de collections espagnoles et étrangères.

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