Anne-Louis GIRODET-TRIOSON. L.A.S., [1819 ?], à Madame de REISET ; 2 pages
in-8, adresse.
Il est bien malade, et depuis plusieurs jours ne fait que dormir d'un mauvais sommeil. Dès qu'il ira mieux il devra s'occuper de ses affaires urgentes : " cela va m'ennuyer dans une autre direction je voudrais jetter mon peu de fortune par la fenêtre pour n'en plus être embarrassé mais il ne faut pas devenir tout à fait fou dans un monde où les sages sont évidemment en très grand nombre"... Il n'a pu lui envoyer le professeur de dessin qui était son élève : " il est très occupé à décorer la maison d'un général qui est très impatient de l'habiter [...] d'ailleurs il ne peignait point la miniature mais il dessinait très bien ". Il n'a pas d'autre maître à sa disposition. Quant à ISABEY :" Je ne pense pas qu'Isabey consente à donner de leçon. Je serais fort orgueilleux qu'il eut été mon élève mais nous sommes du même âge [...]. Ce dont je peux me vanter c'est d'avoir été son camarade. Mais il pourra peut-être vous indiquer un de ses élèves [...] et si vous preniez la peine de le lui demander, Isabey est plus poli que moi et je ne doute pas qu'il ne vous réponde à l'instant. Son école est la première dans le genre de la miniature en Europe"...
Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d’intérêts.