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Lot n° 29

Sabre de récompense du Général Claude d'Allemagne...

Résultat :
Non Communiqué
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Sabre de récompense du Général Claude d'Allemagne (1754-1813) par Boutet, Directeur Artiste. Lame damassée d'environ, 80,5 cm de long, 3,5 cm au talon, flèche d'environ 4,5 cm, longueur totale 100 cm sans fourreau, longueur avec fourreau 103 cm. Excellent état. "Monture à une branche dorée et ciselée en forme de large colonne accueillant une guirlande de quadrilobes inclus dans des cercles. Le crochet qui se lie à la calotte dessine une gaine à moulures spiralées. Le pied de la branche qui se casse en angle droit avec la croisière s'enrichit d'un renfort en feuille d'acanthe. Le profil de la croisière est ciselé d'une frise de godrons. Le quillon s'épanouit en un large rouleau à moulures ciselé d'une guirlande de feuilles finissant en pointe de flèche perlée. A la calotte, un masque léonin merveilleusement ciselé jaillit d'une ceinture de perles. La représentation du félin n'a pas ici une finalité purement décorative, mais veut assimiler les victoires du récipiendaire aux exploits d'Hercule. Le Lion de Némée étouffé dans les bras d'Hercule qui se pare de sa dépouille a souvent été utilisé comme thème ornemental sur les armes d'officier ou de luxe. La courte queue de la calotte accueille une superbe palmette aux branches feuillagées qui est soutenue par un semis d'écailles surmontant une corolle. La trompette de la renommée, symbole de la victoire, encadrée de palmes et de bouquets pyramidaux ornent les oreillons. La poignée est en ébène finement croisillonnée sur les faces latérales et cannelée sur les faces internes. Lame en damas, à faible courbure et contre tranchant vers la pointe provient de la Manufacture de Klingenthal dont le marquage est gravé sur le dos. Au talon et sur les deux faces apparaît un quadrilatère doré dans l'encadrement d'une frise de "piastres"... Ensuite les éléments du décor se dessinent en brillant et or sur fond mat. Sur la face externe et venant du talon on remarque un trophée militaire feuillagé suivi d'un noeud qui lie deux cornes d'abondance et soutient un ruban enfermant l'inscription : NATIONALE. Vers la pointe un panache de plumes surmonte une volute feuillagée. Sur la face interne et vers le talon, des trophées militaires encadrent une colonne. Ensuite, un même décor que sur l'autre face enferme l'inscription : RECOMPENSE. Le motif se termine vers la pointe par un trophée dans une couronne de feuillages surmonté de volutes florales. Le fourreau en laiton doré et ciselé est découpé d'un crevé recouvert de chagrin noir. A l'entrée du passage de lame, la cuvette moulurée est soutenue par une palmette et se prolonge de part et d'autre par des rocailles en crosse. En dessous, un médaillon en forme de pavois est souligné d'une double frise. Du côté contre-garde dans un même médaillon apparaît la signature : Manufacture à Versailles, Boutet Directeur Artiste. Deux rosaces de feuilles de lauriers supportent les pitons des anneaux de bélières. Deux bracelets décoratifs moulurés et ciselés de feuilles d'acanthe encadrent le crevé. Au centre et sur les deux faces, la longue bouterolle s'enrichit d'un bouquet à l'élégance raffinée. Vers le dard et courant le long du dos, une délicieuse chute de volutes feuillagées s'épanouit dans une médaille rayonnant. A la naissance et à la pointe de ce décor un enroulement d'acanthe jaillit de glands. Au cours de la campagne d'Italie et en récompense d'une action d'éclat lors de la bataille de Lodi, Bonaparte et le gouvernement du Directoire avaient voulu par cette distinction rendre hommage à un fidèle serviteur de la patrie". Descriptif réalisé par Bernard BRUEL en vu d'un article dans la presse spécialisée. Claude d'Allemagne, alias Dallemagne, (1754-1813). Général Français de la Révolution et de l'Empire, député au Corps législatif de l'an X à 1813, Baron d'EMPIRE. Officier en 1790, Général de brigade en 1793, il suit la campagne d'Italie de 1796, blessé au passage du Pô, décide par une charge brillante, la victoire à la bataille de Lodi, et mérite par sa conduite au siège de Mantoue, un sabre d'honneur et cette mention de Napoléon Bonaparte : « Le succès fut quelque temps incertain, mais j'étais tranquille; la brave 32e demi-brigade, commandée par Dallemagne, était là. » Il contribue encore aux victoires de Castiglione et de Roveredo, nommé Général de division en 1796, chargé en 1798 du commandement de l'armée de Rome. Envoyé à l'armée du Rhin après la rupture du traité de Campo-Formio, il s'empare d'Ehrenbreitstein (Coblence), reçoit, à l'occasion de ce succès, des pistolets d'honneur. L'empereur le met en mars 1809, à la tête de la 25e division militaire, puis en août suivant, à la tête de la 1re division de l'armée de Hollande, il est nommé baron de l'Empire en juin 1813. Décorations et autres distinctions : Chevalier de Saint-Louis en 1791, Commandeur de la Légion d'honneur en 1804, Croix de commandeur de l'ordre de la Couronne de fer en 1807. Sabre d'honneur délivré en 1796 au Général Claude d'Allemagne par le Génér

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