Jacques TRUPHÉMUS (1922-2017).
"La servante accoudée, café de nuit".
Huile sur carton entoilé, signée en bas à droite et datée 86.
Contresignée, datée et titrée au revers sur une étiquette.
53,5 x 64,5 cm
(encadrée).
Ce tableau est à rapprocher de celui, daté 1985 dans les tons orange, présenté page 53 de l'ouvrage "Jacques Truphémus" de Yves Bonnefoy et Denis Lafay.
D'ordinaire, rares sont les harmonies de rose dans l'œuvre d'une toile du peintre Lyonnais le plus reconnu Jacques Truphémus, au point qu'elles méritent d'être soulignées. Ce tableau -certainement cher à son Maître Pierre Bonnard- est effectivement sorti de la gamme des gris colorés, qui ont fait -tour à tour- leur réputation. Mais de quoi est fait ce tableau ? De personnages d'évidence fabriqués de la façon imagée du peintre. On reconnaît, coiffé de sa légendaire casquette Jacques Truphémus lui-même, attablé au bistrot habituel, en réflexion au milieu de personnages prenant une collation. La femme qui entame le début de la scène pose, irréelle, dans une brasserie qui semble inconnue. Un lieu magique « rose » sorti de l'imaginaire du peintre qui rajoute de façon rêvée et « élégante » à sa composition. BG
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