André CAPLET (1878-1925). L.A.S., 19 juillet 1916, à Henri Woollett ; 7 pages in-8.
Il est aux tranchées, mais dans un secteur plutôt calme. Il s’étonne que Woolett n’en soit qu’à la lecture de la Sonate pour violoncelle et piano de Debussy, qu’il a jouée devant le général Mangin chez Lamoureux avec le jeune violoncelliste Maurice Maréchal : « Je suis sûr que Debussy n’a pas cherché à en faire une manifestation nationaliste », au moment où l’on parle de « ne plus jamais jouer les compositeurs allemands Il est à craindre, me disait-il, que la camelote musicale boche ne soit remplacée par les plus mauvaises productions françaises »… Cette sonate se rattache « aux sonates primitives des violonistes italiens. Mais que de gentilles choses savoureuses elle renferme ! »…Il a aussi le trio de Ravel mais ne l’a pas encore travaillé et ne connaît pas « les 3 morceaux à deux pianos de Debussy non plus que la “Complainte d’un enfant perdu”, qui vous a tant ému. Je vais demander à Debussy de me les faire envoyer »… Il le remercie du colis de ravitaillement, surtout les cigarettes, et espère bientôt « faire une sixième partie dans votre Sextuor »…
On joint une L.A.S. de Maurice Landret, Paris 29 octobre 1899, à Woolett, l’informant de son travail au Conservatoire dans la classe de Leroux et sous la direction de « Messieurs Caplet & Wagner »…
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