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Lot n° 43

Tapisserie. Bruxelles, deuxième tiers du XVIIe...

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Tapisserie. Bruxelles, deuxième tiers du XVIIe siècle. En laine. Avec de légères restaurations. Signé. Provenance : collection privée conçue depuis les années 1970 entre Londres et Madrid. Mesures : 414 x 443 cm. Tapisserie réalisée en laine dans laquelle est représentée une scène de bataille dominée par la présence d'un chevalier monté sur son cheval. L'esthétique de l'œuvre est conçue comme il est d'usage dans la tradition de la tapisserie flamande, avec la scène encadrée par une grande bordure qui définit le périmètre de la tapisserie elle-même. Dans ce cas, le cadre montre l'influence d'un style Renaissance, car il est orné de masques, d'éléments végétaux stylisés et de festons, caractéristiques qui s'inspirent de l'art de l'Antiquité classique. Quant à la scène centrale, il convient de mentionner le grand dynamisme obtenu par l'auteur à travers une composition conçue comme une frise, où, malgré l'évidente profondeur de l'image, la grande majorité des personnages sont situés au premier plan. Les tapisseries du Nord de l'Europe se distinguent par leur production dès la fin du Moyen Âge, se définissant comme celles de la plus haute qualité en Europe, avec des couleurs brillantes, une grande densité et un dessin soigné des cartons, ce qui donne lieu à des scènes figuratives d'une grande richesse et d'un grand sens narratif. Les sujets de chasse étaient courants à la Renaissance et à l'époque baroque, de même que les paysages, les scènes de genre et les scènes de cour. La production commençait par le dessin des cartons, qui étaient exécutés sur du papier ou du parchemin par des peintres qualifiés, puis envoyés aux fabricants de tapisseries, qui pouvaient se trouver à une grande distance. Les cartons pouvaient être réutilisés plusieurs fois, et étaient souvent utilisés pendant des décennies et par différents ateliers, mais en raison de la fragilité du matériau, très peu ont survécu. Les ateliers de tapisserie n'étaient pas contrôlés par des guildes. Ils dépendaient d'une main-d'œuvre migrante, et leur activité commerciale était assurée par des entrepreneurs qui étaient souvent des peintres.

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