Gazette Drouot logo print
Lot n° 21

École italienne du milieu du XVIIe siècle. D'après...

Résultat :
Non Communiqué
Estimation :
Réservé aux abonnés

École italienne du milieu du XVIIe siècle. D'après GUIDO RENI (Calvenzano di Vergato, Bologne, 1575 - Bologne, 1642). "L'Archange Michel vainquant Satan". Huile sur toile et châssis d'origine. A besoin d'une restauration. Elle présente des repeints, des dommages et des rapiéçages au dos. Mesures : 127 x 102 cm. Dans ce tableau de langage purement baroque est représenté l'archange San Miguel foulant le diable, vaincu à ses pieds. Vêtu d'une armure et les ailes déployées, l'archange porte une épée avec laquelle il se prépare à achever la bête. L'œuvre présente les mêmes caractéristiques esthétiques que la toile du même nom peinte par Guido Reni en 1635, aujourd'hui conservée à Santa Maria della Concezione à Rome. Sur le plan formel, elle oppose la beauté et la grâce de la figure du saint au visage grotesque du diable, qui a un corps trapu. Selon la tradition, saint Michel est le chef de la milice céleste et le défenseur de l'Église. C'est précisément pour cette raison qu'il lutte contre les anges rebelles et le dragon de l'Apocalypse. Il est également psychopompe, c'est-à-dire qu'il conduit les morts et pèse les âmes le jour du Jugement dernier. Maître incontesté du classicisme romano-bolognais aux côtés d'Albani et de Domenichino, Guido Reni est sans doute le meilleur des trois. Étroitement liés à la famille Carracci et à la ville de Bologne, ils ont tous eu un parcours similaire. Ils se forment à Bologne auprès de Denys Calvaert, puis entrent à l'Accademia degli Incamminati, dirigée par Ludovico Carraci. En 1600, Reni arrive à Rome, où il travaille avec Annibale Carracci à la Galleria Farnese. Sa meilleure période commence dans ces années-là ; en 1609, à la mort d'Annibale, Reni devient le chef de l'école classique. À la ville, il est le protégé de Scipione Borghese, le futur pape Paul V, pour lequel le peintre réalise l'une de ses œuvres les plus importantes, "La Aurora" (Palazzo Rospigliosi). Elle révèle un élément qui sera toujours caractéristique du style de Reni, son admiration pour la sculpture antique. En partant des statues classiques, il développe un idéal de beauté et de perfection qui sera grandement admiré par les peintres suivants. En 1614, il retourne définitivement à Bologne. Le style de Reni évolue dans une direction claire, devenant de plus en plus sculptural et froid, de plus en plus pleinement classiciste. Son œuvre de maturité se caractérise par une palette froide et argentée. Enfin, à partir des années 1930, son style devient sommaire, avec un aspect inachevé et une tendance au monochrome, d'un grand intérêt tant du point de vue technique que formel.Guido Reni est actuellement représenté dans les plus importantes galeries d'art du monde entier, dont le musée du Prado, l'Ermitage, le Louvre, le Metropolitan Museum de New York et la National Gallery de Londres, entre autres. Maître incontesté du classicisme romano-bolognais aux côtés d'Albani et de Domenichino, Guido Reni était sans doute le meilleur des trois. Étroitement liés à la famille Carracci et à la ville de Bologne, ils ont tous eu un parcours similaire. Ils se forment à Bologne auprès de Denys Calvaert, puis passent à l'Accademia degli Incamminati, dirigée par Ludovico Carraci. En 1600, Reni arrive à

Titre de la vente
Date de la vente
Localisation
Opérateur de vente