François BONVIN (1817-1887), peintre de genre et de natures mortes, il peignit de manière admirable les milieux modestes dont il est issu.
Lettre autographe signée à Madame Martinet. 3 pp. in-12. Saint-Germain, 20 novembre 1879.
Il regrette son départ. " Il est fâcheux que je sois si invalide : quoique ce soit à eux que l'on confie ordinairement la garde des maisons en construction, nous serions venus passer l'hiver au Vésinet - ça aurait peut-être été drôle et au moins vous auriez pu y revenir en sécurité et y trouver compagnie. J'aurais peint dans l'atelier, et j'aurais peint l'église et nous aurions donné des soirrrrées ! Mais tout cela n'est que billevesées et le réel, c'est l'horrible maladie qui m'assassine à petit feu et à grandes inflammations avec des douleurs inouïes pour musique ! J'espère que votre opéra marche mieux que moi, qui ne peut presque plus []. Je n'ai jamais trouvé, depuis que nous y avons diné, une accalmie dans ma triste souffrance pour aller rendre visite à vos amies, que nous aimons toujours beaucoup plus que leur fastueux festin ; mais si je ressuscitais, le premier emploi de ma santé serait d'aller la risquer de nouveau pour leur témoigner la sympathie que nous éprouvons pour elles [] ". Rare.
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