UN QURAN QAJAR ENLUMINÉ ÉCRIT POUR ABDULLAH KHAN... Lot 25

UN QURAN QAJAR ENLUMINÉ ÉCRIT POUR ABDULLAH KHAN AMIR NIZAM QARAGOZLU, PERSE, 1319 AH/1901 AD Manuscrit arabe sur papier, chaque folio avec 14 lignes d'élégante écriture naskh noire, traduction perse interlinéaire en rouge, marqueurs de versets en rosette dorée et polychrome soulignés en noir avec des points bleus, grands médaillons marginaux floraux "juz' et hizb" dorés et polychromes, texte encadré de règles dorées et polychromes, titres de sourates en grande écriture thuluth rouge sur fond d'enluminure florale polychrome, notes de commentaires marginaux occasionnels en écriture nasta'liq noire, ouverture de deux bifolia entièrement enluminés en or et polychrome encadrant 6ll. en nuages réservés sur un fond saupoudré d'or, en haut de chaque page le nom de la sourate correspondante en grande écriture thuluth dans un panneau floral doré à feuilles, fin du texte avec prières et dédicace. La dernière page est signée "écrit par Muhammed Hasan Al-Hamadani en 13191H/1901AD". Reliure en laque dorée, ornée de grandes têtes de fleurs parmi des feuillages. 22 x 33 cm. NOTE DU CATALOGUE Abdullah Khan Amir Nizam de Qaragozlu (mort en 1334) connu sous le nom d'Amir Nizam Letgahi, l'un des Khans de Hamedan, ministres et législateurs de l'ère Qajar, fils de Mustafa Qali Khan Etimad al-Sultaneh Qaragazlu. À l'époque de Muzaffaruddin Shah, il était surnommé Sardar Akram, souverain de Sarkhes pendant un certain temps et souverain du Khuzestan pendant un certain temps. Il était l'un des compagnons de Muzaffar al-Din Shah lors de son deuxième voyage en France. Pendant l'ère de Muhammad Ali Shah, il est devenu commandant militaire et ministre de la guerre, et après le retrait de Muhammad Ali Shah, il est devenu ministre des finances dans le second cabinet de Nasser al-Molk. Il est entré à l'Assemblée nationale en tant que représentant de Hamadan en 1893. Ain al-Dawlah le choisit à nouveau comme ministre des finances et le présente au Parlement le 11 mai. Le 15 juillet de la même année, le gouvernement d'Ain al-Dawlah est destitué à la suite des émeutes de Kermanshah. Ain al-Dawlah et les membres de son gouvernement quittent l'audience de destitution en colère et démissionnent.