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Lot n° 46

LOUIS-ROLAND TRINQUESSE (PARIS 1746-1799) JEUNE...

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LOUIS-ROLAND TRINQUESSE (PARIS 1746-1799) JEUNE FEMME ASSISE (PORTRAIT SUPPOSE DE LOUISE CHARLOTTE MARINI) Sanguine Porte un numéro à l’encre noire en bas à droite : n° 57 Young lady seating (presumed portrait of Charlotte Marini), sanguine, bears a black ink number lower right: «n° 57» 37 x 23,5 cm - 14,5 x 9,2 in. PROVENANCE Collection Georges B. Lasquin (Lugt 1139a). Sa vente, Paris, Galerie Georges Petit, 7-8 juin 1928, n°224. Vente Christie’s, 29 mars 2012, lot 105. Collection Didier Aaron. BIBLIOGRAPHIE Jean Cailleux, The drawings of Louis Roland Trinquesse, Burlington Magazine, n°851, février 1974), cat.n°32, et note 62, ill. 31 (détail) On sait très peu de choses de la vie de Trinquesse. Son père fut membre de la Confrérie des peintres de La Haye en 1767 et formé par Largillière (on a, pendant un temps, pensé qu’il ne s’agissait pas de son père mais de Louis-Roland Trinquesse lui-même). Trinquesse fut élève de l’Académie royale de peinture et de sculpture dès 1769, et reçut en septembre 1770 la seconde médaille de l’Académie, puis la première médaille au mois de décembre. Il exposa au Salon en 1791 et 1793, autrement connu sous le nom de «?Salon des refusés?», ce qui laisse à penser qu’il ne fut jamais agréé par l’Académie. Il exposa ainsi son travail au Salon de la Correspondance de 1779 à 1787. En dehors de ses apparitions lors d’expositions, on peut suivre la carrière de Trinquesse à travers un certain nombre de dessins datés, qui s’étalent de 1771 à 1797. Il semble que Jean Cailleux en ait identifié 34 (The drawings of Louis Roland Trinquesse, Burlington n°851, février 1974). Les thèmes favoris de l’artiste, qui consacra une part prépondérante de sa carrière au dessin, sont les portraits et les scènes galantes. Il fut le spécialiste des études de jeunes filles surprises dans des situations de la vie quotidienne, pour lesquelles il s’attachait surtout à l’étude des vêtements, corsages et jupes à volants, des ornements de franges et des dentelles, des bonnets d’intérieur ou des grands chapeaux à plumes, tant appréciés des élégantes des années 1770-1780. Cette recherche d’élégance se retrouve dans les attitudes pleines de raffinement de ses modèles. Dans l’étude de jeune femme assise sur une chaise, il semble que le modèle soit Louise Charlotte Marini. En effet, certains visages reviennent plus ou moins régulièrement dans les études de Trinquesse, ce qui permet d’identifier la plupart des jeunes femmes représentées, on retient surtout les noms de Marianne Franmery, Louise-Élisabeth Bain et Louise-Charlotte Marini. Le plus fréquent modèle de l’artiste reste Marianne Franmery, la jeune femme avait les cheveux bouclés à l’anglaise et les traits fins. Toutefois, des différences sont notables dans la forme du nez et l’arc des sourcils notamment. Jean Cailleux permet de les identifier grâce à des médaillons (fig. a, b, c).

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