Adam van Noort, 1562 – 1641, zugeschrieben Lot n° 496

La condamnation d'un chrétien croyant Huile sur cuivre. 84 x 103 cm. Dans un cadre d'apparat à décor floral. Dans un vaste paysage, avec des nuages gris et les dernières bandes jaunes-rougeâtres du soleil couchant, l'entrée d'un palais bordé de colonnes, devant lequel se tient, sur une estrade, un prêtre romain vêtu d'un long manteau blanc et gris, portant une barbe grise et une couronne de laurier. Devant lui, un homme à moitié agenouillé, le torse nu, qu'il regarde et désigne de ses bras tendus une sculpture debout représentant un dieu païen. Il tente pour la dernière fois de détourner l'agenouillé de la foi chrétienne afin qu'il se convertisse à la divinité debout. L'homme à genoux est déjà tenu par la tête par un autre homme musclé, qui tient en outre dans sa main dirigée vers le bas la poignée d'une épée non visible, pour le décapiter aussitôt. A l'arrière-plan, plusieurs personnages suivent attentivement la scène, tandis qu'à droite, au premier plan, une femme assise avec un petit enfant sèche déjà ses larmes avec un linge. Du ciel, un rayon de lumière tombe sur le martyr et un ange portant une couronne de laurier est visible dans la lumière. Les deux personnages montés sur de magnifiques chevaux, en partie brillants, sont particulièrement remarquables. L'un d'eux est un soldat en armure, avec un manteau rouge, vu de dos. Peinture fine et de qualité de l'artiste. Partiellement endommagé au cadre. Remarque : Adam van Noort fut admis à la Guilde de Saint-Luc en 1587 et eut des élèves extrêmement célèbres avec Peter Paul Rubens, Hendrik van Balen et Frans Fanken le Jeune. Rubens attesta même qu'il aurait surpassé ses contemporains s'il s'était rendu en Italie à des fins de formation. (1340358) (18) Adam van Noort, 1562 - 1641, attribué à LA SENTENCE D'UN DÉVOUÉ CHRISTIEN Huile sur cuivre. 84 x 103 cm. Notes : Adam van Noort a été accepté dans la Guilde de Saint Luke en 1587 et, parmi ses élèves, des artistes célèbres tels que Peter Paul Rubens, Hendrik van Balen et Frans Francken le Jeune. Rubens a dit de lui qu'il aurait dépassé ses contemporains s'il avait voyagé en Italie pour s'entraîner.