François-Hubert DROUAIS (Paris, 1727- 1775) La... Lot 42

François-Hubert DROUAIS (Paris, 1727- 1775) La jeune espiègle Toile 54 x 46 cm Signé et daté en bas, à gauche : Drouais / 1770 Provenance : Collection Haritonenko, URSS Collection privée française Exposition : Hommage à la Hongrie, Paris, Galerie André Weil, 2-14 janvier 1957, en 1935 En 1770, Drouais n’a plus rien à prouver et il exécute une oeuvre d’une grande liberté : Déjà choisi en 1757 pour portraiturer le duc de Berry, futur Louis XVI et le comte de Provence, futur Louis XVIII il jouit de la meilleure réputation .ce qui autorise le critique du Mercure de France à écrire en 1767: Le peintre des enfants est celui de la simple nature, et qui la sait imiter comme M .Drouais, atteint la perfection de son art. . les adjectifs employés ne sont qu’éloges, ses portraits étant jugés aussi brillants que grâcieux . Il a bien de l’adresse à savoir prendre la nature sur le fait et à l’imiter dans ses ingénus badinages. La pose de l’enfant illustre à merveille l’expression ! Zamor l’adopte également dans les mêmes années (cf. Joseph BAILLIO : Un portrait de Zamor, page bengalais de Madame du Barry in Gazette des Beaux-Arts, oct. 2002, pp. 233-242, repr.) Pour représenter la jeune espiègle, Drouais abandonne tous les codes qu’il avait maintenus dans d’autres portraits d’enfants : pas de riches toilettes, pas de précieux jouets: juste le teint et les cheveux poudrés. Il avait déjà pris quelque liberté avec la bienséance dans deux tondos : Petite fille au chat et Portrait d’une jeune fille au chapeau de paille tenant des grappes de raisinpassés en vente en 2007 (vente anonyme, Paris, Espace Tajan, 19 décembre 2007, n°38, diamètre : 48 cm, signé et daté 1767, repr. et n°41, diam. :61 cm) Le public succomba aux charmes de La jeune espiègle dont la version originale était jusqu’alors inédite. Parmi les nombreuses répliques ou copies nous pouvons signaler la Petite fille relevant sa robe du musée de Gué