JACQUELINE LERAT (1920-2009) – COLLECTION LERAT
Trace verte, 1981
Sculpture.
Grès, émail, engobe.
Signée J.J. LERAT, en lettre incisées vers la base
Hauteur : 47 cm – Longueur : 31 cm
Provenance :
Collection Lerat.
Exposition :
Jacqueline Lerat – La Borne, Centre de Céramique contemporaine, du 4 septembre au 5 octobre 2010. OEuvre reproduite au catalogue page 88.
À noter :
Cette oeuvre est référencée sous le n° 213 dans les archives Lerat.
[Avec cette sculpture, Jacqueline Lerat s’interroge sur trois questions qui la préoccupent depuis ses débuts,
Si elle abandonne l’idée d’un usage quelconque, elle conserve une forme qui s’appuie sur le sol, qui a un volume et respire avec une ouverture et une assise soigneusement travaillées. Elle exprime ce que Bernard Noël développera dans son texte de 1994 (Jean, et Jacqueline Lerat ; Le Cercle d’Art).
La deuxième question est celle de la couleur qui est là fortement exprimée et s’impose au spectateur. C’est depuis ses début une question lancinante : Que faire de la couleur ? La couleur et les émaux qui en sont le support peuvent être la meilleure des choses comme la pire. En effet, ils ouvrent la voie à la facilité de l’expression, reproche qui est souvent fait à la céramique décorative. À La Borne, la période de guerre a été marquée par les pénuries. La jeune génération des années 1950 qui bénéficie d’accès à tous les émaux possibles se méfie de cette facilité, Elle constate les dérives des potiers traditionnels de La Borne, des magasins de bord de route nationale, voire de Vallauris,
Ensuite vient la question du sens qu’elle veut donner à cette oeuvre.] F.L.
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