MAURICE UTRILLO (1883-1955)
Paysage de Montmagny, 1907
Pastel et crayon sur papier
Signé en bas à gauche
Pastel and pencil on paper; signed lower left
23 X 34 CM - 9 X 13 3/8 IN.
Un certificat de Monsieur Gilbert Pétridès, en date du 25 février 1988, sera remis à l'acquéreur
Un certificat de Monsieur Jean Fabris, en date du 16 juin 1988, sera remis à l'acquéreur
PROVENANCE
Collection particulière, France
Tajan, 27 mars 2002, lot 103
Acquis lors de cette vente par l'actuel propriétaire
"Utrillo ne serait pas un aussi grand peintre de la ville s’il n’avait réussi, tout en la représentant, à lui donner une âme. Chez Utrillo, au moins quand il est égal à lui-même, le paysage urbain est imprégné d’humanité, qu’on ne la cherche pas dans l’image dérisoire qu’en donnent les silhouettes peuplant les tableaux de la dernière période. La figure humaine est absente des paysages de la première période et de la "période blanche", ou ne s’y montre que de façon fugitive. Mais c’est précisément quand l’homme paraît absent qu’on sent le mieux sa présence. Dans l’église comme dans les maisons qui bordent les rues, Utrillo voit d’abord la création de l’homme. Mais il y devine aussi l’enveloppe de la vie, vie spirituelle pour l’église, vie quotidienne pour les maisons. Les façades usées par le temps sont expressives comme des visages. (…) Le village d’Utrillo, la ville d’Utrillo, le Paris d’Utrillo ont quelque chose à nous dire, et ce quelque chose est plutôt mélancolique, parfois même d’une poignante tristesse, à l’image de ce que nous savons de cet artiste à l’âpre destinée."
Bernard de Montgolfier, op. cit. Jean Fabris, Maurice Utrillo, Galerie Pétridès, Paris : 1992, p. 14
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