Nikolaos Kounelakis (Greek, 1829-1869) Lot n° 44

Nikolaos Kounelakis (Grec, 1829-1869) Portrait d'un vieil homme, Sanguine sur papier. Dimensions de l'œuvre : 36 x 26 cm. Cadre : 57 x 48 cm. L'œuvre est signée N. KOUNELACHI / FIRENZE en bas à droite. De la National Gallery : Très jeune, il fuit avec sa famille à Odessa en raison des persécutions des Turcs, puis à Saint-Pétersbourg, grand centre artistique à cette époque, où il s'inscrit à l'Académie des Beaux-Arts. En 1857, il se rend à Rome et à Venise pour se familiariser avec les grands peintres de la Renaissance et s'installe finalement à Florence où il reste et travaille jusqu'en 1867. C'est là qu'il rencontre et épouse Zoe Kambani, qui meurt cependant un an après le mariage, des suites d'une tuberculose. Ayant lui aussi été victime de la même maladie, il est contraint de quitter Florence et de se rendre en Égypte, où le climat est plus chaud. Au cours de ce voyage, au cours duquel il passa par Athènes, il visita l'Acropole. Quoi qu'il en soit, son nom est mentionné pour la première fois en 1878 dans la revue grecque Εστία (Hestia), selon laquelle sa belle-mère, Euphemia Kambani, a fait don de sept de ses œuvres à la galerie de l'école d'art. Néanmoins, le public grec ne reconnut que très tardivement son travail, pas avant l'exposition à la Société des dévots de la musique en 1895. Ses œuvres ont également été présentées à l'exposition de la Société des dévots de l'art en 1900 et, en 1915, la Galerie nationale a exposé La famille du peintre dans la salle Zappeion. Cette œuvre a également été présentée à l'exposition de la Ligue des artistes grecs en 1917 ainsi qu'à toutes les expositions organisées par la Galerie nationale dans la salle Zappeion. En 1908, Kimon Michaelidis a publié un article exhaustif sur l'artiste dans le magazine grec Παναθήναια (Panathinaia) et il semble qu'il ait été reconnu à Florence également puisqu'un de ses autoportraits se trouve à la Galerie des Offices de la ville et qu'une tête de vieille dame se trouve au Museo Civico de Padoue. La peinture de Kounelakis comprend des portraits, des sujets religieux et des scènes mythologiques. Ayant étudié l'art de la Renaissance, ainsi que les œuvres des classicistes français de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle, il a combiné la structure, la mesure et l'harmonie classiques de la Renaissance avec un dessin sans faille et le rendu mélancolique de la figure commun à l'art français, tandis que dans la représentation des scènes mythologiques, un rôle définitif a sans doute été joué par sa connaissance de l'œuvre de Dominique Ingres.