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Lot n° 406

Christian Bernhard Böhringer

Résultat :
Non Communiqué
Estimation :
Réservé aux abonnés

Armoire à écrire miroir de Dresde Acajou, cerisier, bouleau, noyer, palissandre, ébène, bois en partie teinté, chêne, porcelaine biscuit bleu-blanc, verre miroir à facettes, serrures d'origine en laiton et fer. A trois corps. Secrétaire à abattant incliné sur une commode à trois pieds. Au-dessus, un meuble à deux portes avec une corniche à angle droit. L'écritoire avec six tiroirs sur trois rangées autour d'un compartiment central avec une finition en forme d'arc, dans le fond, marqueterie en forme de cube. Dans la partie supérieure, ordre architectural par pilastres avec chapiteaux composites. Un casier central recouvert de miroirs avec fermeture à jalousie, encadré par quatre tiroirs latéraux sur un grand tiroir. Placages individuels complétés. H 224, L 129, P 75 cm. Dresde, Johann Christian Böhringer, 1804. Ce bureau correspond au type de bureau anglais qui avait déjà été développé à la fin du XVIIe siècle sous le roi William et la reine Mary. Ce type de meuble parvint également en Saxe via la Hollande et le Brandebourg, où il fut adopté. Dès 1733, la corporation des ébénistes de Dresde exigeait un tel meuble comme pièce maîtresse. Ces meubles se caractérisent par des formes simples, une fonctionnalité et une préférence pour les placages joliment veinés. Plus tard, des formes avec des frontons éclatés ou des surfaces en mouvement se développent. Ils restaient néanmoins attachés à une certaine rectitude originelle. À la fin du XVIIIe siècle, le langage formel néoclassique a supplanté les élévations courbes et les frontons incurvés, les lignes sont devenues droites. Gisela Haase énumère une armoire à écrire similaire de Christian Zacharias Schmidt datant de 1790, avec une partie inférieure de commode, un compartiment écritoire sous un abattant incliné et un dessus à deux portes avec un décor élaboré. Trois autocollants trouvés dans l'armoire nous donnent des informations très précises sur l'origine de l'armoire. La première indique le maître Christian Bernhard Böhringer, qui a fabriqué le meuble en 1804 avec l'aide de Johann Martin Brandt - ce qui est intéressant dans la mesure où, d'une part, nous connaissons les noms des maîtres grâce aux archives. D'autre part, il est très rare de pouvoir leur attribuer des meubles concrets. Les deux autres fiches donnent des informations sur une réparation en 1827, une autre en 1899 ainsi que sur le propriétaire de l'époque, le Dr Rudolph Müller de Blasewitz, un quartier actuel de Dresde. Malheureusement, nous ne disposons pas de l'original de ces notes adhésives, mais uniquement de copies certifiées par un notaire. Expertise Dr. Gisela Haase, Dresde, du 28 mai 2001. Provenance Jusqu'en 1922, en possession des héritiers du Dr Rudolph Müller, Dresde. Famille d'éditeurs Oetinger. Propriété privée allemande. Littérature Représenté par Eller, Schreibmöbel 1700 - 1850, Petersberg 2006, ill. 172 s., p. 359. Cf. Haase, Dresdner Möbel, Leipzig 1993, ill. 103. Cet objet a été fabriqué à l'aide de matériaux pour lesquels une autorisation selon la CITES est nécessaire en cas d'exportation vers des pays hors de l'UE. Nous attirons votre attention sur le fait qu'une autorisation n'est généralement pas délivrée.

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