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Lot n° 353

STATUE ULI Nouvelle Irlande

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STATUE ULI Nouvelle Irlande Bois. 119cm (46 7/8in) high. Footnotes: Provenance: A. Vecht, Amsterdam Robert Rousset, Paris (1901-1981), acquired from the above on 15 April 1948 Jean-Pierre Rousset, Paris (1936-2021) Les statues uli sont rares dans les collections, tant publiques que privées. Selon les divers spécialistes, seuls deux-cent-vingt-six ou deux-cent-cinquante-cinq exemplaires seraient recensés. Elles semblent toutes avoir été collectées entre le dernier quart du XIX° et le début du XX° siècle avec une majorité entre 1904 et 1909, durant la domination germanique de la région qui portait alors le nom de Neu-Mecklenburg. Jusqu'au tout début du XX° siècle, ces statues uli représentant des ancêtres puissants participaient aux longs et complexes rituels funéraires Malagan des populations du centre de la Nouvelle-Irlande. Supportées par des jambes courtes, les figures uli dégagent une rare puissance. Celle-ci est exprimée par un visage rehaussé de pigments blancs mettant en évidence les peintures de guerre noire, une large bouche armée de dents agressives, des coquillages destinés à créer un regard, un menton barbu projeté vers l'avant, un sexe mis en évidence et une poitrine développée qui a poussé les premiers observateurs à les considérer comme hermaphrodites. L'iconographie de ces figures d'ancêtres masculins est associée à l'expression de la force, de la puissance absolue, et à la fertilité. Même si leur fonction exacte dans les cérémonies funéraires demeure assez imprécise et parfois contradictoires d'une source à l'autre, ils n'auraient pas été conçus en tant que représentations d'individus spécifiques, mais comme des réceptacles ou instruments de leurs esprits, afin de permettre la transmission de leurs pouvoirs à leurs descendants. Les figures uli ont fait l'objet d'un classement en un corpus douze types principaux. Avec ses mains croisées sur l'abdomen, celle de la collection Rousset se rattache au groupe dit lembankakat egilampe possiblement associé à une lignée ou un ancêtre précis. Un opercule de turbo était initialement disposé au centre du croisement des mains. Le sexe de la statue Rousset est absent, probablement brisé par un missionnaire lors de la collecte, comme cela fut fréquemment le cas. Le numéro 1882 inscrit au dos est probablement lié à une collection, ou la date de collecte. Cf: Gunn & Peltier, Nouvelle-Irlande: arts du Pacifique Sud, Paris, 2007. ULI STATUE New Ireland Uli statues are rare in both public and private collections. According to various specialists, only two hundred and twenty-six or two hundred and fifty-five examples have been identified. They all seem to have been collected between the last quarter of the 19th and the beginning of the 20th century, with the majority between 1904 and 1909, during the German domination of the region, which was then called Neu-Mecklenburg. Until the very beginning of the 20th century, these uli statues representing powerful ancestors were part of the long and complex Malagan funeral rituals of the people of central New Ireland. Supported by short legs, the uli figures exude a rare power. This is expressed by a face enhanced with white pigments highlighting the black war paint, a large mouth armed with aggressive teeth, shells designed to create a look, a bearded chin projected forward, a highlighted sex and a developed chest that led the first observers to consider them as hermaphrodites. The iconography of these male ancestor figures is associated with the expression of strength, absolute power, and fertility. Although their exact function in funerary ceremonies remains unclear and sometimes contradictory from one source to another, they would not have been conceived as representations of specific individuals, but as receptacles or instruments of their spirits, in order to allow the transmission of their powers to their successors. The uli figures have been classified into a corpus of twelve main types. With its hands crossed over the abdomen, the one in the Rousset collection belongs to the so-called lembankakat egilampe group, possibly associated with a specific lineage or ancestor. A turbo operculum was originally placed in the centre of the hand crossing. The sex of the Rousset statue is missing, probably broken by a missionary during the collection, as was frequently the case. The number 1882 on the back is probably related to a collection, or the date of collection. See Gunn & Peltier, Nouvelle-Irlan

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